Auteur : Lelitch
Noël et nouvel an toxiques ?
La période de Noël, de la nouvelle année ou de celle d’un anniversaire est en principe synonyme de fêtes et de plaisirs. Pour les uns, c’est parfois aussi un moment où l’on s’oblige sans de trop grands efforts à se pardonner mutuellement les petits désaccords familiaux bien normaux. Seulement pour d’autres personnes, elle représente une période très difficile voire insupportable durant laquelle, elles doivent se préparer à retrouver l’un ou l’autre membre de la famille toxique ou fort minable alors qu’elles sont parfois déjà affaiblies moralement et/ou physiquement par l’un ou l’autre facteur de l’hivernation…
Les circonstances qui amènent à une telle angoisse peuvent découler d’un vécu pas forcément difficile d’apparence pour une personne extérieure mais parfois de situations plus insidieuses voire graves non dévoilées.
Notre penchant grégaire (et non notre éducation) nous fait penser que la relation doit être maintenue par un conditionnement sociétal. La plupart des cultures ont développé en effet le principe de génophilie permettant de maintenir cet incroyable instinct à rester dans le clan familial. La plupart des intellectuels tentent d’apparenter cette relation à de l’humanité alors qu’elle n’est qu’une dérive d’un penchant bestial (…).
Choisissons nos amis (rang 1 et 2) comme entourage plutôt que de garder une famille toxique, perverse narcissique voire pire (…). Plus difficile à dire qu’à faire, nous en convenons, mais en apprenant à comprendre le mécanisme personnel et sociétal qui nous empêche d’y parvenir (métacognition), le socle pour parvenir à se libérer ou libérer l’autre sera plus solide (…).
Si nous ne sommes pas directement concernés, apprenons par empathie à sortir nos amis et amies des griffes de ces cercles vicieux en apportant une alternative à cette période festive, quitte à se détacher un peu des habitudes familiales bienveillantes, pour y intégrer celle ou celui qui n’a pas la même chance…
Courage à chacun de ceux qui sont concernés ou qui s’interrogent… La vie est belle quand on sait où regarder…
Fort minable
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Fausse économie du télétravail
L’absentéisme provoqué
Grâce à la mise en place du télétravail, certains se frottent les mains en réduisant les frais liés à l’occupation d’espaces de travail. Même si l’économie peut paraître importante à court terme pour l’entreprise, sans doute pouvons-nous affirmer qu’à moyen et long terme, cette méthode de travail présentera un surcoût financier et humain considérable.
En juin 2022, lors d’une analyse d’une grosse banque française en Belgique, les responsables RH nous confiaient que, avant la période Covid, en comptant l’absence des vacanciers, des récups, des malades et d’autres, seuls 85% environ des bureaux étaient en moyenne utilisés
quotidiennement au siège bruxellois. Après le confinement, après la mise en route forcée du télétravail par ledit confinement, cette banque était tombée à un taux d’occupation d’à peu près 55%. Avant cette période particulière, elle avait pourtant entamé de grandes rénovations améliorant considérablement l’environnement de travail. Chaque travailleur allait pouvoir trouver le mode de fonctionnement ergonomique qui lui correspondait : des bureaux en
paysager en position assise avec cloison ou sans, des bureaux en position debout ou sur chaise haute ; des cabines isolées pour téléphoner, des salles ou plateaux plus au calme voire calfeutrés, des salles pour travailler en one to one & one to few, etc. Après ce bel investissement ergonomique, l’économie générée par la diminution du nombre de postes de travail pouvait paraître importante pour l’entreprise et pour beaucoup, pouvait assurer une source de bien-être pour les travailleurs …les jours où ils se rendaient au bureau.
Après une période plus ou moins prolongée d’adaptation, malgré des postes de travail intelligemment proposés, la plupart des travailleurs concernés de cette banque et de la plupart des entreprises dont les postes le permettait, ont accepté le concept de télétravail. En dehors de ceux qui pensent être (devenus) misanthropes, avec un peu de recul, aujourd’hui, beaucoup ne semblent plus s’y retrouver tant physiquement que psychiquement ; certains le constatant par eux-mêmes alors que d’autres le comprenant après discussion traitant des relations professionnelles antérieures. Il n’est pas rare que ceux qui préfèrent le télétravail soient en réalité tombés dans le cercle vicieux de la démitridatisation sociale (…).
Non content de ne pas avoir la plupart du temps une bonne posture de travail chez eux, une bonne part des travailleurs, en ne retrouvant pas les collègues aussi régulièrement que précédemment, perdent de l’intérêt à travailler en groupe, ne peuvent plus prendre conseil chez l’autre assis non loin de leur poste de travail, ne peuvent plus tisser une relation de confiance avec un binôme ou avec une équipe, etc. Par ce manque de présence commune, difficile de comprendre véritablement la dynamique de cet autre et/ou la manière de travailler en synergie avec l’ensemble des collaborateurs surtout si nous ne les avons pas connus assez en présentiel. Par extension s’en suit une difficulté de s’autoévaluer puisque l’évaluation se base malgré tout en grande partie sur la comparaison (avec les avantages et inconvénients que cela comporte).
Ne sentant pas forcément s’ils travaillent aussi bien que leurs collègues en télétravail ou ne travaillant réellement pas aussi bien s’ils ne disposent pas de l’organisation ou de la pression saine faite au sein de l’entreprise durant une journée dite normale (présentielle), certains employés se sentent obligés de prolonger leur journée de travail au-delà des heures de bureau. C’est la cas également d’employés s’étant accordés des moments de pauses en journée, qui contrebalancent leurs pauses par une reprise du travail le soir. Ces différents profils jonglent entre « switch on » et « switch off » en soirée (voire une partie de la nuit pour les plus stressés d’entre eux). Ce manque de transition franche (coupure) avec la période de travail fragmente progressivement la santé mentale des télétravailleurs notamment parce que les personnes ne prennent plus assez de temps pour évacuer les tensions, mais également parce qu’ils s’endorment en ayant encore plus de pensées professionnelles avant de dormir que précédemment (…). Ne dormant ainsi pas correctement, voire s’étant endormi dans une mauvaise position, la fatigue se fait progressivement de plus en plus ressentir. Cette fatigue ainsi que cette difficulté à trouver sa place dans un clan en distanciel contribuent sans doute largement à l’augmentation des troubles connus à l’heure actuelle au sein des équipes de RH (dont celui de l’absentéisme relevé dans la presse très régulièrement – voir plus bas) et de ceux qu’elles rencontreront plus que probablement deux ou trois mois après le retour du congé de cet été (…).
Même si, à domicile, on compense sans doute un peu plus les inconvénients du Full scanned par quelques mouvements, en maintenant le télétravail pour tous et surtout dans les proportions actuelles, le turn-over sera plus important au sein de l’entreprise avec des répercussions sur l’organisation et la stabilité de l’entreprise puisque ces absences ou burnouts touchent de plus en plus de cadres également. Ce turn-over est, et sera, lié à une santé fragilisée (sommeil de mauvaise qualité, manque d’oxygénation et manque de déconnexion par une limitation des trajets retour (…), réduction des contacts renforçant l’immunité, etc.) et à un manque d’adhésion à l’esprit d’entreprise (besoin d’appartenance grégaire).
Les formations du personnel à maintenir ou de remplacement, le personnel en maladie de moyenne voire de longues durées, etc. entraîneront plus que vraisemblablement des coûts, selon le type d’entreprise, largement supérieure à l’économie réalisée par la diminution des postes de travail.
Même si beaucoup pensent être autonomes et hors influence de notre animalité, nous cherchons pratiquement tous à être reconnus au sein d’un clan ou d’un autre et d’autant plus si nous étions un peu différents de la moyenne scolaire. Ne pas se sentir reconnu par le clan que nous rencontrons le plus sur une journée entraîne chez la plupart un ressentiment entraînant toujours des réactions chez l’individu. Elles peuvent être minimes chez les uns, mais catastrophiques chez d’autres. Cela va du besoin de suivre des cours de yoga à de graves dépressions en passant par la recherche de sens (que nous développerons ultérieurement ici).
Pour éviter ces réactions en chaîne entamant la santé mentale des travailleurs et de la direction et engendrant des coûts importants pour l’entreprise, même s’il est vrai que certaines peuvent rester concentrées et efficace à distance également, pour une personne travaillant à plein-temps, nous conseillons d’assurer le travail au bureau au moins 3 jours par semaine et invitons à prendre exemple sur les espaces de travail partiellement décrits précédemment…
Analyse de votre taux d’absentéisme et formations sur demande
(…)
L’absentéisme est un sujet traité depuis quelques mois de plus en plus fréquemment par la presse. En voici déjà quelques-uns récents : Absentéisme culmine (L’écho 2023 04) – Les entreprises pénalisées (Le Figaro 2023 06 12) – Collaboration pour lutter contre l’absentéisme (RTBF 2023 06 09) – Absentéisme 75% … (BFMTV 2023 06 12) – … (France 3 2023 06 12) …
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Lire le chapitre Corps psychique ou la page Travailler
Psychologie paradoxale du ventre plat
Mais où donner de la tête (ou du ventre) au mois de mai mais…
Chaque année aux environs du cinquième mois et durant les mois d’été, les magazines populaires culpabiliseront les uns tandis que certains articles chercheront à rassurer les autres sur leur embonpoint voire sur leur obésité.
Comment faire la part des choses sans bien comprendre cette matière traitée avec tant de subjectivité par des « auteurs-vendeurs » qui ne font plus la part belle à l’existence animale « chasseur-cueilleur » ?
Permettez dès lors que je fasse, avec l’humour parfois sarcastique qui me caractérise, un petit rappel biomécanique et un autre sociologique au risque de froisser certains qui n’ont compris qu’à moitié l’usage de ce centre névralgique. La critique ne concerne pas ceux qui suivent un courant mais bien ceux qui cherchent à imposer une vision étriquée entraînant de ce fait avec eux, ceux qui ont pensé devoir suivre la pensée majoritaire.
- Le ventre est entouré de la peau (ça tout le monde l’a compris j’espère) sous laquelle il y a un peu de graisse et des muscles abdominaux qui soutiennent les viscères.
- Les poumons ne se trouvent pas dans le ventre et ne tombent pas dans ce dernier à l’inspiration. Lors d’une inspiration profonde, seul le diaphragme (muscle en forme de coupole) descend à l’horizontal environ. Donc inutile d’inspirer en distendant le ventre à chaque inspiration même si votre yogiste préféré le demande. Si vous regardez votre ventre (sans le faire avec un miroir), le ventre ne devrait donc pas sortir de plus de 6-7cm. Mon yogiste préféré ne comprenait pas pourquoi il avait des problèmes respiratoires alors qu’il faisait des exercices d’inspiration toute la journée. Normal lui répondis-je après auscultation, vos sécrétions sont là-haut dans votre cage thoracique …et plus particulièrement dans le haut de vos poumons que vous ne ventilez plus. Ceci n’est pas une opposition au Yoga mais à l’extrémisme involontaire de certains.
- A l’expiration prolongée, parler étant une expiration dont l’air fait vibrer les cordes vocales, le ventre reste plat ou rentre. Il ne sort donc pas en parlant.
- La respiration abdominale est une respiration de repos, de relaxation ou intéressante pour obtenir le bon vibrato en chantant.
- La position assise et la marche ne sont pas mécaniquement un repos même s’il est nécessaire d’être détendu en étant assis et en marchant. Etre assis, c’est être assis droit et appuyé pour que le dos soit soutenu et que dès lors il soit possible de relâcher le ventre sans abîmer le dos. La marche se fait comme les peuples marcheurs en étant droit sans tirer les épaules en arrière et non pas comme cela a été stupidement conseillé pendant longtemps et comme je l’ai fait moi aussi. La marche ne se fera pas non plus comme la marche des ado-orang-outans à pantalon tombant ou comme les mannequins féminins (ou les cintres) défilant sur la scène en dandinant (…).
- Tout effort nécessite de protéger ses viscères et donc de maintenir le ventre rentré tant que l’effort est maintenu ; les efforts étant notamment : marcher (déjà dit mais un rappel est bien souvent nécessaire), courir, porter une charge, sauter, se lever, s’asseoir, tousser, éternuer, se moucher, rire et pleurer.
- Toute action réflexe est donc un effort au sens abdominal du terme. Celui qui rit aux éclats en sortant son ventre largement est souvent celui qui a le rire facile mais qui est rarement très naturel et encore moins très heureux.
- Les personnes ayant des pertes urinaires d’effort (quelques gouttes voire plus en toussant, rigolant, etc.) et ceux qui ont des hernies inguinales et/ou abdominales sont à 90% en relâchement abdominal lors de l’effort.
- Les personnes qui ont mal au dos en se levant d’un fauteuil, les proportions sont quasiment identiques, etc. Il en est souvent de même pour ceux qui attrapent mal au dos en marchant plus longtemps (sans sac de pierre sur le dos bien évidemment).
- La graisse animale -pas celle ingérée malgré l’interdiction végane mais celle qui se crée- s’accumule surtout là où on ne fait pas travailler les muscles en suffisance. Les personnes qui ne sont pas en surpoids et qui ont de la graisse au niveau de l’abdomen ne sont pas tous des buveurs de bière mais des personnes ne rentrant pas le ventre à l’effort dans plus de 90% des cas.
- Si on rentre correctement le ventre à chaque effort, sauf si on veut des abdos en barres de chocolat ou si on fait un sport de combat ou d’athlétisme, inutile de faire des « abdos » le ventre sera parfait sans autre effort. C’est pas cool ça ?! (en plus les trois-quarts les font mal et beaucoup se font mal en les faisant).
- Le précédent point serait vraiment cool s’il ne fallait pas remettre en question ce qu’on mange au quotidien mais je me dois d’en parler un peu aussi…
- Les populations tribales sont minces et n’ont ni anorexiques, ni obèses, ni body-buildés mais ont un petit ventre qui rentre lorsqu’ils bandent leur arc. N’y voyez pas d’images cachées chers esprits mal tournés. Les populations tribales ne sont pas celles influencées par l’industrialisation de près ou de loin. Ces populations ne sont pas toutes dans des terres arides mourant de faim.
- Les personnes qui mangent à heures fixes ne sont-elles pas plus rondes que celles qui mangent quand elles y pensent ? Je ne parle pas de ceux qui mangent entre les repas. Il faut s’arrêter de temps en temps mais pas parce qu’il est l’heure de manger car bien souvent si l’heure est passée, beaucoup n’ont plus faim. Pavlov vous connaissez ? Cette théorie est valable pour l’heure de manger. Les chiens les plus ronds sont ceux dont les maîtres donnent les repas à une heure fixe …ou qui donne n’importe quoi …ou qui ne les sortent pas assez souvent …ou ou ou ouhhh.
- Il n’y a pas un seul régime miracle mais des régimes différents selon le métabolisme de chacun. Nous ne sommes pas nés égaux. Le régime de la copine n’est donc pas forcément le bon et la copine n’est pas forcément la bonne mais ça c’est une autre histoire qui nécessitera un chapitre de plusieurs dizaines de pages.
Il sera possible de détailler plus longuement mais je crois que vous aurez compris l’essentiel du sérieux à ne pas prendre trop au sérieux. La science se doit de rappeler à l’ordre parfois le sentimentalisme (et doit se le rappeler énormément en santé mentale) mais la science ne doit pas être dénuée de sentiments. Concernant la nutrition et le véritable surpoids, les notions qui précèdent sont valables mais nécessitent un long complément qu’un nutritionniste pourrait donner mais qui ne doit faire oublier que la psychologie joue un rôle dans l’obésité ancienne. J’y reviendrai sans doute…
En attendant, rentrez le ventre en vous relevant pour méditer ces quelques lignes et tant qu’on y est, faites-le en tournant la chaise à 90° pour éviter la torsion dans le bassin en vous levant… Bonnes rentrées …de ventre
F.L.