Normalité : ventre rentré à l’effort
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Observez bien un coureur de fond qui dans son maillot actuel laisse apparaître facilement son ventre. Le voyez-vous en train de réaliser une respiration abdominale ? Le voyez-vous relâcher le ventre véritablement ?
Le ventre doit rentrer pour tout effort et même toute rotation. Le ventre sera dès lors rentré pas seulement durant n’importe quel sport mais également en marchant, en toussant, se retournant, en éternuant, en pleurant, en rigolant, en se mouchant, en se levant, etc. et ce, même durant la grossesse mais dans d’autres proportions tout de même.
Si le ventre sort, c’est donc bien par mauvaises habitudes également en plus bien entendu des problèmes de poids. Par exemple, qu’est-ce qui explique qu’une même personne après deux ou trois années de travail, commence à voir son ventre se dilater puis s’engraisser alors que celui-ci pratique encore et toujours un sport régulièrement ?
L’étudiant est le plus souvent à pied qu’en auto. S’il dispose d’une voiture malgré tout, pour aller faire ses petites courses afin d’éviter de devoir payer trop d’essence, il marche pour quelques centaines de mètres alors que le travailleur ne se souciant pas toujours de cette forme de dépense et d’autant plus s’il a une voiture de société, est prêt à prendre sa voiture pour deux cent mètres pour gagner quelques minutes notamment.
L’étudiant marche d’un auditoire à l’autre situé parfois bien loin l’un de l’autre. L’étudiant court après le métro, ou après les filles (ou les hommes), va danser plus régulièrement, va faire du sport dans la suite de cette dynamique alors que le travailleur marche le plus souvent d’un bureau à un autre sur de petites distances, la dynamique du ventre est dès lors moins importante. Le travailleur en costume et en chaussures de ville hésite plus facilement à courir. Après le travail, il n’a plus le courage ou à peur d’être fatigué le lendemain et hésite à sortir (alors que parfois c’est l’inverse qui se passe).
S’il va faire du sport, il y va souvent plus fatigué, stressé et donc avec le ventre déjà relâché qui ne se positionnera pas convenablement à l’effort.
S’il est assis, l’étudiant est plus souvent vautré en arrière. Le ventre sort moins que le travailleur qui se porte trop en avant sur ses dossiers ou sur son clavier au lieu d’être bien mis au fond de son fauteuil. Placé en avant, les muscles lombaires se fatiguent et le ventre sort à nouveau.
Au fur et à mesure de la vie, le corps étant mis trop dans des situations en avant, le ventre se fatigue et au lieu de rentrer légèrement pour soutenir le dos, il se relâche.
Il consomme ainsi de moins en moins de graisse localement. Il est donc naturel de voir cette zone progressivement accroître son tissus adipeux (tissus graisseux).
Rentrons donc légèrement le ventre lorsque nous nous mettons en avant comme il devrait le faire spontanément. Le dos ne s’en portera que mieux et notre ligne aussi …
Sachant que le mouvement de se fléchir en avant se fait des centaines de fois par jour, il serait bon d’apprendre à prendre des points d’appui mais surtout de comprendre qu’il est difficile voire impossible d’arriver à y penser à chaque fois. Seulement, chaque fois que le ventre travaille, le corps s’éloigne du seuil de douleur ou retarde la dilatation excessive. Ne nous décourageons pas. La réflexion deviendra de plus en plus spontanée.
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