Situation : grossesse / femme enceinte
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Même si ce moment est sans doute l’un des plus beaux moments d’une vie si la situation est désirée, dans un site traitant des maux physiques principalement, il est nécessaire de relever l’importance de certaines réalités physiques pour éviter certaines difficultés pendant ou après la grossesse.
Scientifiquement, la grossesse peut être définie comme une période de développement pendant laquelle un ou plusieurs embryons se développent dans l’utérus d’une femme. La grossesse dure environ 40 semaines, soit neuf mois, et est divisée en trois trimestres. Elle commence généralement par la fécondation d’un ovule par un spermatozoïde suite à un rapport sexuel ou à un fécondation médicalement assistée. Cette fécondation forme alors un zygote. Lors d’une grossesse gémellaire, on parle pour cette raison de jumeaux monozygotes lorsqu’on parle de ce qui est généralement nommé des « vrais jumeaux ».
Le zygote se divise ensuite et se transforme en une boule de cellules appelée morula, qui se déplace le long des trompes de Fallope jusqu’à l’utérus. Dans l’utérus, la morula se transforme en un blastocyste qui s’implante dans la paroi de l’utérus, où il se développe en un embryon. À la fin de la huitième semaine, tous les organes essentiels sont présents, c’est après cette période de « construction » que nous parlerons alors de fœtus.
La grossesse peut être asymptomatique durant les premiers mois voire jusqu’aux dernières heures (déni de grossesse) ou se faire sentir assez rapidement par les symptômes les plus connus :
- Nausées et vomissements (surtout le matin) : ces symptômes peuvent se produire dès la deuxième semaine de grossesse et durer jusqu’à la douzième semaine environ
- Fatigabilité: les femmes enceintes peuvent se sentir fatiguées dès les premières semaines de grossesse. Cette fatigue peut persister tout au long de la grossesse
- Sensibilité ou douleur des seins : cela peut se produire dès les premières semaines de grossesse et peut persister tout au long de la grossesse
- Besoin fréquent d’uriner (pollakyurie) et/ou urgence mictionnelle : Ces symptômes peuvent commencer dès la sixième semaine de grossesse car l’utérus commence à exercer une pression sur la vessie
- Constipation : Elle peut survenir dès les premières semaines de grossesse suite à une perturbation hormonale mais aussi à des changements de mouvements et de postures mais également à la peur de déféquer trop fort. En corrigeant sa manière de déféquer, il est possible d’éviter une grande part des hémorroïdes post-partum (après grossesse).
- Douleurs abdominales : cela peut être un symptôme tout au long de la grossesse, car l’utérus se développe pour accueillir le bébé.
- Changements de l’appétit : les femmes enceintes peuvent avoir des envies de se nourrir ou au contraire être dégoûtées par certains aliments. Il est important de comprendre qu’on ne mange pas pour 2 mais pour 1,2 environ. L’idéal serait une prise d’un peu moins de 10 kg environ puisque le placenta pèse 500 à 700g, le liquide amniotique en fin de grossesse est d’environ 1 litre et on peut considérer que le bébé fasse environ 4kg. La prise de poids n’est pas que hormonale
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Il est important de noter que certains de ces symptômes peuvent également provenir d’autres éléments (étiologie différente). Il est donc important de consulter son médecin si les symptômes persistent même après que la grossesse est certifiée.
Pendant la grossesse, il est recommandé aux femmes enceintes d’éviter de dormir sur le dos, en particulier à partir du deuxième trimestre étant donné que le poids de l’utérus peut comprimer la veine cave inférieure, qui transporte le sang de la partie inférieure du corps vers le cœur. Cela peut entraîner une diminution de l’apport sanguin et d’oxygène pour la mère et le fœtus, ce qui peut être potentiellement dangereux. Il est donc préférable que les femmes enceintes dorment sur le côté gauche car cela améliore la circulation sanguine vers le placenta et le fœtus.
Contrairement à ce qui est défendu par certain(e)s, le ventre doit en effet être relâché pour laisser la place à l’enfant mais en aucun cas, il ne doit être « oublié« . Il est important quelques fois par jour d’effectuer des rentrés de ventre pour garder la maîtrise neurologiques de la contraction abdominale et pour éviter une partie des lombalgies. Ainsi, dès les premiers jours après l’accouchement, les muscles abdominaux pourront être recrutés plus facilement et retrouver plus rapidement leur forme et position initiale.
Le travail respiratoire reste important à pratiquer même si beaucoup souhaitent aujourd’hui la péridurale. Il n’est pas toujours en effet possible de la mettre en pratique notamment si on arrive un peu tard à l’hôpital. Pour celles qui ont un peu (trop) appris à respirer dans le ventre, la première chose à travailler est la respiration thoracique et prendre conscience des blocages respiratoires pour les éviter au maximum.
L’échographie a énormément progressé ces deux dernières décennies et sans doute est-ce une technologie qui permet de mieux prendre conscience de la vie in utéro notamment pour le compagnon ou la compagne qui ne perçoit pas les mêmes évolutions que la future potentielle maman. Dans l’intérêt pour la santé mentale des situations de naissance moins conventionnelle ou d’incidents, nous ne parlons de maman qu’après la naissance et une fois seulement le rôle de mère établi. Nous rejetons notamment le terme de mère porteuse qui devrait être banni du vocabulaire légal et médical (…). Cette formidable technologie est généralement une manière de se construire l’image de son probable enfant. Seulement, elle est parfois annonciatrice de ce que la nature nous réserve parfois comme mauvaises surprises. Elle reste un outil médical qui ne nous soustrait pas à cette triste réalité. Même si le grossissement à l’écran de ce corps en mutation donne l’illusion d’être face à un enfant, comprendre l’évolution de ce potentiel être en devenir permet de moins souffrir lorsque ladite évolution ne se passe pas comme prévu (…). Il fut un temps où l’échographie d’une autre époque pouvait être plus effrayante qu’encourageante, ne l’oublions pas.
Après la grossesse, l’accouchement et après ce dernier, le post-partum
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Pour celles qui souhaitent confier leur enfant à l’adoption ou celles et ceux ayant été adoptées, pour le besoin d’une étude, vous pourrez trouver ici, les liens vers ladite étude en cours.
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