Normalité : déféquer

Attention à lire les consignes avant de lire toute page d’un site santé !

La défécation est l’acte d’évacuation des selles. Elle se fait par le relâchement volontaire du sphincter de l’anus et par le travail quasiment involontaire d’autres muscles dans le rectum et dans l’abdomen. Le rectum est le « réservoir » dans lequel se trouvent les selles momentanément. La défécation peut sembler très naturelle mais nos mauvaises habitudes et une alimentation non adéquate, peuvent perturber cet acte paraissant assez simple.

Si vous voulez éviter des hémorroïdes ou que vous souffrez d’un trouble cardiaque, commencez déjà par ne jamais lire dans les toilettes comme la photo ci-dessus et suivre l’ordre chronologique ci-après. Sachez également qu’il ne faut jamais rajouter jamais de rehausseur sur les toilettes au risque de créer une constipation de l’adulte. Il ne faut s’étonner non plus de la constipation de l’enfant si on tente de le mettre sans préparation sur une toilette standard.

La défécation idéale devrait se faire comme celle de l’enfant ou dans la nature soit accroupi. Cette position induit une flexion plus grande des hanches que celle sur des toilettes habituelles. Dans cette position idéale, l’anus s’ouvre déjà partiellement mais bloque également la sortie éventuelle et non souhaitable du ventre. Grâce à ce maintien abdominale, la pression qui normalement ce positionne sous l’ombilic (nombril), rebondit en direction du rectum.

De ce fait, sur une toilette standard, hors diarrhée, on compensera la position accroupie, comme sur la photo ci-contre, par une flexion du tronc et un positionnement des avant-bras permettant d’éviter que le ventre ne puisse sortir au moment de la poussée défécatoire.

Pour les personnes de petite taille ou les enfants, nous invitons à utiliser un petit marchepied comme celui utilisé pour le repassage afin d’obtenir la flexion de hanches suffisante pour ouvrir l’anus partiellement.

Après ce positionnement presque naturel, nous pouvons envisager ladite poussée. Cette dernière ne se fera pas avec force mais plutôt un peu plus longuement avec une force moyenne. Une poussée trop forte et souvent courte, ne permet pas au « cigare » de sortir mais seulement de rentrer dans le conduit anal partiellement et de n’en couper qu’un bout. Il faut en effet quelques secondes pour que le canal anal se mette en position d’entonnoir. Pour que cette poussée soit parfaitement efficace, dans cette position toujours fléchie, il faut inspirer à fond même si les avant-bras bloque le ventre puis souffler environ 10% de notre air puis bloquer.

Alors seulement, la poussée sera réalisée sans trop de force durant 5 secondes d’affilée avant d’être arrêtée. Rééditer l’opération tant que les selles ne sont pas toutes sorties mais vraiment sans se presser. Lors d’une constipation ou d’un dérèglement de la fréquence, la poussée sera encore moins forte mais la plus longue possible (en ayant respecté les consignes précédentes et celles en lien) .

Avec une manœuvre comme celle-là, on évite la plupart des constipations…

Après la défécation

Après avoir soulagé le rectum, il faut s’assurer d’avoir bien vidé la vessie. De nombreuses personnes après avoir déféqué, ne sentent plus le besoin d’uriner étant donné que la pression dans la vessie a été réduite en une fois durant l’évacuation des selles. Celles-ci même si elles sont dans un autre « réservoir », occupent à peu près le même espace que la vessie. Ainsi, gagnant de la place rapidement, les capteurs de la vessie ne sont plus sous pression et le besoin ne se fait plus ressentir.

Il est dès lors normal d’entendre parfois des personnes se plaindre de devoir aller uriner quelques minutes après avoir été déféquer puisqu’en réalité, elles n’ont pas vidé correctement leur vessie.

Après avoir vérifié cette seconde vidange, réaliser des exercices de « remontée de ventre« , nous éviterons ainsi plus encore les risques de pertes urinaires liées à une descente d’organe partielle.

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