Pathologie : incontinence urinaire

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L’incontinence est l’émission incontrôlée des urines. Ces fuites peuvent être nocturnes, mais sont principalement diurnes. Elle survient sous la forme de l’écoulement de quelques gouttes ou d’une perte totale.

L’incontinence urinaire traitée dans ce chapitre est principalement l’incontinence urinaire la plus courante, à savoir l’incontinence urinaire d’effort (IUE). Elle survient essentiellement chez la femme et chez l’homme, parfois après une opération de la prostate. L’incontinence totale est la plupart du temps liée à un relâchement de panique survenant après les quelques gouttes de débordement qui sort dans le cadre de l’IUE. Si ce n’est le cas, il s’agit d’un trouble neurologique lié à une pathologie neurologique connue de la personne concernée.

Les incontinences dites d’effort surviennent suite à des charges de différents types : des efforts conséquents survenant une ou plusieurs fois, tels que la toux ou l’éternuement, ou des efforts plus légers continus, tels que la marche, une mauvaise miction, ou même chez les chanteuses professionnelles qui ne positionne pas correctement le force de poussée de la voix. Hormis après une opération de prostate, les hommes ne sont quasiment pas touchés car leur anatomie ne permet pas de mouvement de vessie. Les hommes seront donc eux, touchés par des hernies inguinales.

Le cas de l’incontinence faisant suite à l’urgence mictionnelle est malgré tout en liaison avec cet effort, mais nécessite absolument la lecture de ladite page puisque l’urgence fait également suite parfois à une crainte de l’incontinence.

Le point commun de toutes ces incontinences est bien entendu l’effort et dès lors, la pression. Il y aura en effet pression lors de la plupart des efforts. Cette pression, en fonction du comportement de chacun, sera plus ou moins importante. Elle dépend de la position du tronc, du ventre, de la respiration éventuellement, du stress, etc.

L’incontinence survient en majeure partie suite à cet élément qui engendre le plus régulièrement en fait un mouvement de la vessie. La faiblesse du périnée et du sphincter n’est responsable que partiellement des pertes. Il faut donc en priorité apprendre à gérer la pression par des exercices adéquats avant de chercher à tonifier le sphincter. Il sera d’autant plus important de pratiquer ce travail abdominal particulier qu’il  permet déjà naturellement de renforcer les muscles périnéaux s’ils sont bien réalisés.

Après avoir géré la pression en positionnant correctement votre ventre à l’effort, peut être réalisé ensuite seulement les méthodes complémentaires de renforcement du plancher.

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Sans vouloir faire de publicité, il est nécessaire de savoir qu’il existe une réelle différence entre les serviettes destinées à absorber les urines et celles utilisées lors des menstruations (règles). Même si le prix diffère, en attendant de gérer correctement la retenue des urines, il est préférable d’utiliser les protections spécifiques. N’utilisez de lange même avec les personnes âgées que s’ils sont nécessaires.

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