Traitement : exercices plancher pelvien
Attention à lire les consignes avant de lire toute page d’un site santé !
Les exercices qui suivent ne sont que le complément d’une bonne gestion de la pression.
Leur pratique seule, sans le respect des normes pour la miction comme la pratique des conseils donnés pour chaque pathologie, permettra peut-être une amélioration, voire une apparente guérison mais qui ne tiendra qu’un temps. Dans votre intérêt, lisez donc les autres news avant celle-ci sauf si votre objectif est uniquement sexuel. Des muscles régulièrement utilisés sont plus toniques en effet et permettent dans ce cas, d’augmenter le plaisir des deux partenaires.
Méthodes complémentaires de renforcement plancher pelvien
1. Exercices anaux :
La proximité des muscles de l’anus avec ceux du vagin (ou des testicules) donne une effet synergique de l’un sur l’autre. Il est donc impossible, sauf troubles neurologiques particuliers, de ne pas contracter un de ces muscles sans faire travailler les autres, mais selon éventuellement des proportions différentes.
La musculature de l’anus étant plus régulièrement conservée puisque plus fréquemment utilisée, la contraction volontaire sera plus aisée. Celle-ci permettra de stimuler dès lors les muscles vaginaux également et indirectement ceux du sphincter.
L’anus doit être contracté avec la sensation d’un effet « rentrant ». L’anus remonte en se serrant.
Se contracter se fera de la manière suivante :
- lentement pour la contraction comme pour le relâchement (tenir la contraction maximale 2 sec. 10x)
- rapidement pour la contraction, mais lentement pour le relâchement (tenir la contraction maximale 2 sec. 10x)
- idem en tenant 20 sec pour une contraction quasi maximale (5x) temps de repos 40 sec entre chaque contraction
- idem en tenant 2 min pour une contraction moyenne (5x/jour en ayant une autre occupation)
Lentement veut dire de réaliser l’effort en deux secondes réelles, soit de compter : une crocodile, deux crocodiles et non en travaillant brusquemen
2. Exercices vaginaux (ou testiculaires) :
Une fois la pratique du rentré de ventre réalisée correctement, les muscles vaginaux (ou les releveurs des testicules chez l’homme) en principe auront été réveillés permettant dès lors de mieux les mobiliser.
Si cette pratique -ou celle des exercices anaux- ne l’a pas permis ou que cette mobilité ne nous est pas sensible, une solution pour y arriver serait de se toucher la zone vaginale ou testiculaire en maintenant une légère pression. Le retrait des vêtements est rarement indispensable.
Cet appui permettra de mieux situer cette zone et dès lors de sentir où doit se situer (ou où se situe) la contraction. En pratiquant les exercices anaux, nous sentirons normalement la contraction vaginale se faire ou les testicules se relever. Cette contraction sera de plus en plus efficace et sensible au fur et à mesure de notre pratique d’exercices équivalents à ceux vus pour les muscles de l’anus. Si ce n’est pas le cas, alors seulement la stimulation des muscles vaginaux chez un kiné spécialisé sera indispensable. La stimulation avant cela, pourrait accélérer le processus de récupération de la sensibilisation. Cette technique seule ne doit pas être considérée comme suffisante pour tonifier le plancher…
3. Pipi stop :
Le pipi stop est la méthode la plus connue du grand public , mais qui s’avère relativement mitigée au niveau de ses bienfaits. Cette manière de travailler ne devrait pas être considérée, selon nous, comme un exercice, mais comme un test consistant à essayer d’arrêter d’uriner lors de la miction. Le pipi stop en réalité ne doit se faire qu’au tout début de la miction, qu’une seule fois par miction, et surtout pas lors de chaque miction. En effet, la répétition trop régulière de ce mouvement risquerait d’entraîner une habitude vésicale correspondant non seulement à renforcer le sphincter, mais surtout à donner un ordre neurologique d’arrêt de la miction. La vessie dès lors risque de ne plus se vider au fur et à mesure correctement puisqu’elle considérera comme normal de s’arrêter avant vidange complète. De ce fait, nous devrons aller de plus fréquemment avec les conséquences vues précédemment.