Système urinaire
Attention à lire les consignes avant de lire toute page d’un site santé !
La partie de l’appareil urinaire qui nous intéresse concerne les organes génitaux, l’urètre et la vessie. Les reins et les uretères sortent du seuil d’intérêt purement mécanique. Même si les femmes sont les plus touchées par les troubles urinaires, les pages liées sont également importantes pour tout homme, surtout opéré de la prostate.
Normalité
La vessie est un muscle réservoir soutenu par deux ligaments et fermé par un robinet appelé sphincter. Ce sphincter est composé de muscles lisses (hors contrôle volontaire) et de muscles striés (volontaire par la retenue).
Le sphincter est un robinet et la pression est l’agent à gérer. Le sphincter est un robinet qu’il faut ouvrir avant de vouloir uriner. La vessie est un réservoir en partie musculaire (détrusor) se contractant seul. Il n’a pas besoin qu’on le presse. La pression que l’on donne sur la vessie inutilement augmente les difficultés urinaires. Il faut dès lors éviter de pousser notamment lors de la miction (acte d’uriner) et d’apprendre à gérer la pression. La vessie est une structure partiellement musculaire qui se remplit au fur et à mesure de la journée. La vitesse et la quantité de remplissage dépend de différents facteurs.
L’envie :
Ce remplissage donne progressivement l’envie d’uriner par l’étirement de capteurs à la pression et à l’étirement situés dans la vessie et à l’entrée de l’urètre. Cette envie apparaît plus rapidement en fonction de la vitesse de remplissage, des habitudes de chacun et de l’irritabilité de sa vessie. Nous devrions tenir deux et trois heures entre chaque miction. Plus nous prenons l’habitude d’aller uriner, plus nous devrons y aller. Moins nous y allons, moins nous irons (p.ex. si nous n’aimons pas les toilettes publiques). Le juste milieu décrit plus haut doit être atteint progressivement, pour les uns, en espaçant ou, pour les autres, en rapprochant les intervalles entre chaque miction. L’irritabilité dépend d’une part de ces habitudes, mais aussi de facteurs neurologiques (plus rares et plus difficiles à traiter) ou réactifs. Elle peut survenir suite à une concentration trop importante de l’urine. La concentration de l’urine survient notamment chez des gens qui ne boivent pas en suffisance ou qui absorbent des éléments augmentant cette irritabilité. Il semblerait que les thés augmentent parfois l’irritabilité ainsi que certains vins blancs ou certains médicaments. La vessie est en fait comme une enfant à qui on dit toujours « oui » et qui se manifeste de plus en plus dans le sens où elle à envie d’aller… A nous de l’éduquer.
Le sphincter :
L’urine située dans la vessie est bloquée par un double muscle : le SPHINCTER. Il est double car il y a la partie lisse et la partie striée. Il entoure la tuyauterie qui part de la vessie vers l’extérieur s’appelant urètre. La partie lisse est la partie qu’on ne contrôle pas, sauf pour son relâchement. La partie striée est celle qui intervient lors de la retenue. Ce muscle se fatigue par les pressions successives que nous lui impliquons au cours d’une journée ou au cours d’une vie. Il ne travaille pas correctement parfois par malposition de la vessie (suite à la pression toujours). Il s’endort à cause des années qui passent, mais surtout par l’inactivité des muscles synergiques qui l’entourent comme les muscles vaginaux … Stimuler ces muscles s’avère dès lors intéressant. Ne faire que ça est innocent. Le plus important est de gérer la pression. Il est inutile de fermer plus un robinet si la tuyauterie risque de flancher en amont. C’est l’emplâtre sur la jambe de bois.
Pathologies, toutes dans le même panier
Même si ces pathologies sont relativement différentes, elles surviennent pour une grande part suite au non-respect des règles qui suivent. Le respect de ces conseils devrait amener chez la plupart d’entre nous un véritable changement, voire souvent la guérison. Toutefois le délai n’est pas le même pour tous et même si pour certains il ne faudra que quelques jours pour voir un changement, d’autres devront attendre quelques semaines et plus rarement quelques mois …
Quelle que soit la pathologie urinaire, diminuer l’apport hydrique ne sera pas une solution ou ne le sera momentanément. Buvons dès lors en suffisance.
Les pathologies les plus fréquentes sont :
- cystite
- incontinence urinaire
- petite vessie
- urgence mictionnelle
- prolapsus utérin (descente d’organe(s))
- etc.
Le syndrome de la dernière goutte n’est pas toujours a considérer comme une pathologie…
Certaines troubles surviennent par :
- Mauvaise hygiène des parties génitales
- Manque hydrique
- mauvaise gestion de la défécation
- mauvaise prévention post-op
- …
(…)
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