Pathologie : cystocèle, prolapsus ou descente d’organe

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La cystocèle consiste en un déplacement anormal de la vessie continu ou à l’effort faisant suite à un allongement de ligaments. Elle peut être asymptomatique ou donner une sensation de lourdeur dans le bas ventre ou d’encombrement de l’espace vaginal (plusieurs grades). Un des signes possibles est que sur la fin des rapports sexuels, la verge en « déclin » de pression sanguine, soit éjectée vers l’extérieur lors d’une toux. La cystocèle est théoriquement quasiment impossible chez l’homme puisque le déplacement n’est possible que par la présence d’un espace, en l’occurrence l’espace vaginal. L’homme lui sera touché lors d’une mauvaise succession de pressions par des hernies inguinales.

Ce phénomène est courant et parfois sans conséquence. Il survient généralement progressivement suite à de pressions régulières survenant dans la vie courante dirigées vers le bas et vers l’avant, se faisant dès lors sur la vessie. Normalement, la direction de la pression devrait se faire vers le haut principalement et accessoirement vers le bas.

Les pressions que nous développons au cours des différents chapitres se donnent par le rire, la toux, l’éternuement, le chant même, etc. mais ne portent à conséquence que si elles sont mal dirigées.

A partir d’un certain âge ou en complément de certains « agents catalyseurs » comme la grossesse, un déménagement, une période prolongée de constipation, etc., le problème peut s’accroître par l’augmentation de pression. Cette dernière poussant sur la vessie, allonge indirectement les structures portantes de la vessie qui pousse ainsi elle aussi sur les parois vaginales qui s’allongent à leur tour. La vessie n’entre donc pas réellement dans le vagin, mais prend seulement l’espace prévu normalement pour le vagin.

Ce phénomène peut être accompagné ou non d’incontinences urinaires, d’urgences mictionnelles par ouverture de l’angle urétro-vésical comme plus moins visible sur l’animation ci-dessous si le muscle sphinctérien est trop ouvert (en turquoise entourant l’urètre). n’est pas forcément trop faible …

Ce dernier représente la jonction entre l’urètre et la vessie. S’il s’ouvre, quelques gouttes ou plus peuvent entrer dans l’urètre. Celles-ci augmentent, d’une part,  la sensibilité du besoin d’uriner puisque les récepteurs se trouvent à ce niveau et, d’autre part,  la perte urinaire. Cette dernière survient si le sphincter n’est pas assez fort – ou s’il ne sait pas travailler sur toute sa longueur au vu de l’ouverture de l’angle U-V – que pour contenir cette survenue d’urine dans le conduit qu’il essaye de maintenir fermé.

Dans ce cas de pathologie, les personnes concernées devront bien entendu prêter attention aux différentes informations concernant l’appareil urinaire et ses normes a vessie, la miction (acte d’uriner) et par la suite seulement, apprendre à gérer la pression qui est la cause principale de ce mal et seulement ensuite, oui seulement ensuite, les renforcements du plancher pelvien.

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