Normalité : uriner

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MICTION est le fait d’uriner volontairement

La miction est un acte volontaire réalisé par le relâchement d’un double ‘muscle-robinet’ (sphincter) suivi d’une contraction du muscle de la vessie appelé curieusement détrusor. Cette miction est déclenchée en principe de manière volontaire après avoir reçu une information (envie) de rappel par la contraction de ce même détrusor qui réagit suite au constat de remplissage du réservoir par des capteurs. Si la miction n’est pas volontaire, elle porte le nom d’incontinence.

Environ 80 à 90% des femmes qui consultent chez des kinés spécialisés, toutes pathologies confondues, sont des femmes qui, par méconnaissance et habitudes, se pressent pour uriner et poussent pour uriner. Uriner est un soulagement et dès lors un petit plaisir dont il faut profiter, mais sans excès bien entendu… Il faut donc se détendre; prendre le temps d’uriner sans pousser les urines vers l’extérieur afin que le muscle sphincter puisse s’entrouvrir. Le détrusor reçoit ainsi une « information électrique » de l’ouverture de la « vanne ». Il peut alors enfin se contracter pour évacuer le liquide encombrant. Pour ce faire, l’étirement doit avoir été suffisant par un remplissage complet. Il ne faut dès lors pas y aller si nous n’en sentons pas le besoin. Eventuellement, sur la fin de la miction uniquement, nous pousserons légèrement pour être certain de vider correctement la vessie.

Dans le cas particulier d’une personne ayant toujours poussé pour démarrer une miction ( à ne pas confondre avec celle qui pousse une fois la miction enclenchée), qui a donc travaillé inlassablement à la place du détrusor, sans permettre au sphincter de s’entrouvrir, devra d’autant plus faire attention à se relâcher. Elle doit en effet progressivement réapprendre d’une part, à ouvrir le sphincter et d’autre part, à déclencher à nouveau le travail du détrusor. Ce dernier sera devenu paresseux parce que trop assisté.

Cette personne aura « l’autorisation » de pousser légèrement durant la miction après ce déclenchement afin de vider malgré tout correctement sa vessie. Elle devra prêter attention à aider cette dernière de moins en moins pour l’autonomiser en diminuant la poussée réalisée de semaines en semaines (…).

La miction se fera selon une fréquence adéquate et idéale. Elle dépend évidemment de la quantité de liquide absorbée et qu’il faudrait absorber.

Elle se fera en évitant de les d’arrêter ou d’essayer d’arrêter la sortie des urines comme durant le pipi stop sauf cas particulier(s).

La fréquence mictionnelle idéale est de 3 à 4 heures mais ce rythme peut être altéré (…). Nous pouvons nous aider à vérifier notre fréquence à l’aide d’une tableau mictionnel (voir le mode de remplissage) et ainsi éventuellement à mieux nous faire assister par un kinésithérapeute spécialisé comme l’un des auteurs de ce site.

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