Normalité : fréquence mictionnelle

Attention à lire les consignes avant de lire toute page d’un site santé !

La fréquence mictionnelle (fréquence entre les périodes où nous allons uriner) dépend de nombreux facteurs. Une fréquence trop importante comme trop faible portera à conséquence comme nous le verrons plus bas ou dans les autres pages dédiées à la miction et à la défécation. Nous ne sommes pas des animaux qui devons marquer notre territoire, notre vessie a donc évolué un minimum pour tenir ni trop ni trop peu (…). Le marquage territorial bestial s’est sans doute partiellement transformé en une envie animale pour certains de marquer l’Histoire, s’aventurer dans la conquête commerciale, d’écrire certaines lois espérées à la postérité …ou des pages d’un site de santé.

En journée,

le remplissage s’accroît en proportion des absorptions de liquide ou solide (de ce qu’on boit et de ce qu’on mange). C’est la raison pour laquelle beaucoup de personnes, après le repas, sentent l’envie d’aller uriner voire de déféquer. Un verre rentre ; un verre pratiquement pourrait être invité à sortir. Seulement la vessie étant une « sale gamine », si vous validez cette envie, cette tendance empirera au court du temps. Ne laissez donc jamais votre vessie demander d’être vidée juste après le repas mais attendons encore au moins quinze minutes après. Si nous buvons rapidement, l’envie se fera plus pressante si nous n’avons pas cette habitude mais une fois encore, tout n’est que question d’habitude (même chez ceux qui pensent avoir une petite vessie).

La fréquence idéale est de l’ordre de toutes les trois ou quatre heures environ.

Entre la première et la deuxième miction par contre, l’intervalle est réduit par le fait que la première est la « simple vidange » du remplissage de nuit. La deuxième miction est celle du remplissage accéléré par la mise en route du système urinaire au réveil et éventuellement par le repas qui suit. Le rythme peut être perturbé par une cystite (…).

La place réservée à la vessie dans notre corps étant pratiquement la même que celle du rectum, le remplissage d’une de ces deux cavités augmentera la pression de l’autre. Ainsi, la sensation de besoin se fera d’autant plus vite ressentir si l’autre cavité est en partie remplie. Lors de la vidange de l’un ou de l’autre, nous pouvons considérer comme normal de ne plus ressentir le besoin d’uriner ou de déféquer par libération partielle de la pression. Il sera dès lors important d’être sûr de vider sa vessie ou son rectum après l’une de ces deux actions. En poussant pour déféquer, certains perdent de l’urine en même temps. Ce n’est pas pour autant qu’il réalise une véritable miction. Il est donc préférable dans ce cas de vider d’abord sa vessie avant de déféquer afin d’éviter de donner cette trop grande pression sur le sphincter et d’être sûr que la « vidange » a été complète. Dans le cas de cystites sans perte urinaire, il est préférable de vider ses urines après défécation si possible. La défécation elle aussi doit être maîtrisée car elle est une des causes de beaucoup de troubles urinaires. Beaucoup de personnes arrivent en journée à différer progressivement leurs envies. Ils n’aiment pas aller uriner par manque de temps ou par dégoût. Ces gens, qui s’habituent à la pression et à l’étirement de la vessie, sont capables d’augmenter le volume de celle-ci. Toutefois ce « réservoir » peut du coup perdre réellement sa sensibilité entraînant ainsi différents troubles. Le détrusor risque de devenir atone ne sentant plus qu’il doit travailler et, en fin de miction, il peut rester un volume d’urine non évacuée risquant de s’infecter. Dans le pire des cas, la pression interne de la vessie étant plus importante que les « vannes supérieures », il peut y avoir reflux vers les reins… D’autres personnes ont une fréquence accrue voire une urgence mictionnelle.

La nuit,

le système urinaire et le système digestif fonctionnant au ralenti, nous ne devrions ni aller uriner ni déféquer. Devoir se lever une fois par nuit sera toléré pour ceux qui se levaient plus fréquemment. Si nous avons l’habitude de nous réveiller la nuit, trois à quatre heures avant d’aller dormir, évitons de boire. Ainsi, en allant se coucher, nous aurons déjà vidé la vessie de ce que le corps aura ordonné de mettre dans la vessie lors de notre dernier repas. La vessie ne sera donc pas trop vite remplie durant la nuit.

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