Traitement : post-op vésical ou abdominal

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L’étiologie des pertes urinaires étant pour la plupart liée à la gestion de la pression, pour éviter l’échec à long terme ou afin d’éviter les effets collatéraux induits par l’opération, il serait préférable d’apprendre à uriner et déféquer sans pression…

Redressement de la vessie ou du plancher

Suite à une incontinence urinaire ou à une descente d’organe(s), la patiente se fera parfois opérée par un redressement du plancher, du canal, de la vessie, etc. Même si le résultat est positif, afin d’éviter le retour de ses maux initiaux cités plus haut, la patiente devra impérativement gérer la cause réelle de ses maux, à savoir l’excès de pression sur la zone touchée.

Cet excès survient par le non-respect d’une bonne miction, d’une bonne défécation, etc. ainsi que par l’addition de pression dans les activités de la vie courante. La pression est donc le facteur à maîtriser après avoir pris connaissance des différentes normes vésicales.

Hysterectomie – Ablation de la matrice

La suppression d’une partie des organes génitaux crée un espace et limite le soutien de la vessie. Les ligaments qui la soutiennent se distendent plus vite et d’autant plus vite que les pressions de la vie courante sont importantes.

Afin d’éviter les incontinences urinaires , les urgences mictionnelles ou la cystocèle, la patiente devrait idéalement suivre les instructions de gestion de la  pression. Bien entendu, la connaissance des normes vésicales est à connaître également.

Prostatectomie – Ablation de la prostate

Après et même avant de subir une prostatectomie partielle ou radicale, le patient devra s’informer sur les normes vésicales étant donné qu’il y ait de fortes chances qu’il souffre momentanément d’incontinences urinaires après l’opération.

Bien maîtriser les informations permettra notamment d’éviter d’enflammer la vessie et les structures opérées.

Etant donné la fragilité des structures opérées, afin en fait de permettre leur rapide récupération, il serait vivement conseillé d’apprendre également à gérer la pression.

Même si le patient ne présente pas ou peu de pertes, l’excès de pression sur un sphincter fatigué peut porter à conséquence. Les patients opérés présentent le plus souvent des pertes à l’effort. Installés confortablement dans un fauteuil, après une semaine, les pertes sont rares. Par contre, au moindre mouvement pour se réinstaller, pour se redresser ou pire se lever, les pertes surviennent et parfois dans des proportions importantes. Il en est de même la nuit où les pertes surviennent le plus régulièrement lors des nuits agitées ou au moment où l’on se retourne. Il s’agit en fait uniquement d’un problème de pression sur une structure momentanément incompétente.

Malheureusement, le chirurgien, par mesure de sécurité dans le cadre d’un cancer, aura, en plus du curetage de la prostate, parfois dû travailler sur une partie du sphincter. L’incompétence sera dès lors définitive, mais pourra, par une gestion parfaite de la pression, être compensée proportionnellement au sphincter restant.

Cette gestion est d’autant plus importante que, si les exercices sont bien réalisés, le sphincter est stimulé par la même occasion.

Etant donné l’état retracté de la verge, pas mal d’hommes, lors de la miction, tirent dessus ou s’asseyent pour éviter d’uriner à côté de la planche. Ce comportement peut augmenter parfois le problème de la dernière goutte donnant l’illusion d’une perte urinaire.

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