Matériel : langes et serviettes de protection

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Serviettes Hygiéniques différentes

Il est nécessaire de savoir qu’il existe une réelle différence entre les serviettes destinées à absorber les urines et celles utilisées lors des menstruations (règles). Lors de ces dernières, le liquide écoulé aura tendance à coaguler très vite, ce qui permet en résumé, d’utiliser des serviettes dont les « mailles du filet » seront plus larges microscopiquement que celles destinées à « capturer » les urines.

Il ne s’agit en effet pas d’un coup publicitaire. Si nous nous amusons à mettre le contenu d’un demi-verre d’eau sur les deux sortes de serviettes, nous pourrons constater après quelques minutes que celle pour les urines aura absorbé l’entièreté du liquide tandis que l’autre restera encore très humide au contact.

Il faut dès lors veiller à utiliser les bandes adéquates.

Lange ou pas lange ?

Dans de nombreux cas où une personne est placée ou hospitalisée, devenant âgée ou malade, l’attitude de certains soignants est de placer un lange à cette personne et au mieux d’être placé sur une panne ou sur des toilettes rehaussées (autre aberration). Ainsi le travail consistant à répondre à l’appel du patient rapidement et à le porter aux toilettes ou sur la chaise percée n’est plus nécessaire dans l’urgence.

Si la personne n’est pas incontinente, elle risque de le devenir. Si elle l’était, elle le sera encore plus. Permettre à une personne de se soulager dans un lange ne doit se faire que si la manipulation est IMPOSSIBLE, voire TRES difficile sinon la personne ennuyée de devoir attendre l’arrivée du personnel, ou ennuyée d’ennuyer une certaine catégorie du personnel, préférera progressivement se soulager dans les couches absorbantes.

Au fur et à mesure,  la personne n’attendra plus et se soulagera de plus en plus régulièrement dans ses couches. La vessie, qui est une sale gamine, s’habituera à ce rythme. Une fois revenu chez soi ou lorsque le patient est en mesure de se déplacer à nouveau, la vessie réclamera plus souvent d’être vidée. Le patient souffrira dès lors de pollakiurie (augmentation de la fréquence mictionnelle), d’urgence mictionnelle voire d’incontinences urinaires

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