Mouvement : s’asseoir / se lever
Attention à lire les consignes avant de lire toute page d’un site santé !
Ce mouvement étant réalisé parfois cent fois sur une journée, s’il est mal fait, peut être cause secondaire voire principale de maux de genoux, de dos ou de nuque. Il doit dès lors être réalisé correctement.
Vue antérieure : Une parfaite symétrie
Comme durant la plupart des mouvements, le corps doit se positionner parfaitement symétriquement afin d’éviter les surcharges progressives d’un des côtés.
Comme toujours dans les différentes positions, nous prêterons d’abord attention à la position des pieds, formant la « fondation » essentielle du reste de notre corps. Ils seront en ouverture externe de 20-30° et écartés de maximum 20cm. Nous placerons le poids de la même manière sur ceux-ci et ferons alors attention à la position des genoux qui lors de la descente, se porteront légèrement vers l’extérieur et sans que l’un ne partent plus en avant que l’autre.
Si nous souffrons de troubles de l’équilibre et que nous avons besoin d’espacer les pieds, nous veillerons à ce que les genoux soient toujours plus écartés que les pieds lors de la flexion des genoux. Si ces derniers sont placés correctement et si la force utilisée est identique de chaque côté, les fesses ne se porteront pas en torsion. Veillons donc à surveiller ce mouvement et nos genoux.
Ensuite, nous maintiendrons le nombril et le sternum dans l’axe de l’entre-jambe et du centre de nos pieds. Eventuellement, nous jetterons un œil sur nos épaules afin qu’une ne se portent plus en avant que l’autre.
Si nous sommes fatigués, si les muscles sont encore trop faibles pour que nous permettre de laisser les genoux vers l’extérieur, ou si les genoux sont souffrant plutôt que de s’appuyer de travers sur la chaise ou sur un quelconque appui, préférons le double appui sur nos genoux comme nous le montrons dans la page Ramasser. Cette attitude pourrait également servir à maintenir la jupe ou la robe pour éviter de montrer ses dessous à tous vents…
En tout cas, le ventre sera légèrement rentré pour bien gérer la pression sur nos viscères et pour protéger notre dos…
Les mouvements asymétriques surchargent le genou du côté vers lequel on regarde. Le dos encaisse également plusieurs contraintes. Les mouvements asymétriques surviennent d’autant plus fréquemment que disposant éventuellement d’un bureau en » L » ou qu’un de ses côtés se trouve contre le mur ou la fenêtre, nous devons tourner la chaise pour nous relever. Souvent, nous ne le faisons pas suffisamment. Nous devons la tourner jusqu’à ce que nous soyons dans la direction vers laquelle nous partons. Nous mettons ainsi quasiment tout le poids sur la jambe droite. Essayons ce mouvement et nous verrons qu’il est possible facilement de lever l’autre jambe. Cette dernière ne sert pratiquement plus en fait qu’à équilibrer le corps. Le dos lui, se « ferme » du même côté écrasant les articulations latérales. Les muscles du côté opposé travaillent plus afin de limiter la flexion latérale. Le tronc se tourne vers le même côté toujours donnant une friction latérale… et plus encore si nous regardons au loin.
Cette position n’est en fait pas morphologique et est cause d’une part des maux de genoux.
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Vue latérale : Sans regarder au loin
Si nous avons été affalés ne fut-ce que légèrement mais durant un temps prolongé, si nos disques sont déjà fatigués pour l’une ou l’autre raison notamment par travail musculaire lié à la tension nerveuse, si notre dos se fait ressentir parfois, ou si au pire nous avons déjà senti nos nerfs (névralgies), faisons attention à ne jamais regarder au loin mais à regarder à un ou deux mètres au sol en se levant et en s’asseyant.
Pourquoi ?
Parce que en regardant devant soi, nous allons cambrer la nuque et le dos en une fois. Sur un dos fatigué, lors du lever, les vertèbres étant plus proches, les spinaux ne travaillant pas correctement la stabilisation des vertèbres, nous nous redressons brusquement en entraînant un glissement de certaines vertèbres l’une sur l’autre.
C’est alors que nous pouvons ressentir ce fameux « blocage » ou autre coup de poignard survenant un matin ou en se levant de son fauteuil après une longue journée de travail. En descendant, le glissement est moins brusque sauf si nous nous laissons tomber dans le fauteuil. Les vertèbres touchées sont généralement celles qui sont aux sommets mathématiques des courbures.
En se levant comme en s’asseyant, prenons l’habitude de ce mouvement qui déroule les vertèbres et la plupart n’auraient plus de raisons de se coincer. C’est au moment du redressement et non en descendant que le coincement survient. C’est à la centième de seconde ou nous cherchons à redresser la tête que le mal peut survenir. Alors déroulons, déroulons sans aide…
…ou avec appuis