Normalité : sommet des courbes

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Le sommet d’une courbure correspond à la partie proéminente d’une courbe. Concernant le dos, celui-ci est considéré comme tel dans le cas d’une lordose comme dans celui d’une cyphose. Plus une courbe est harmonieuse, plus le sommet est difficile à trouver voire impossible dans le cas du cercle ou de la sphère par exemple.

Cet emplacement correspond le maximum de charge sur les muscles et sur les articulations. A cet emplacement se trouve donc la tension la plus importante durant tout mouvement. Plus le sommet est proéminent (plus il est facile à voir donc) plus la charge physique sera conséquente. C’est une des raisons qui expliquent l’intérêt d’être souple harmonieusement.

Etre souple en effet réparti la charge non plus sur ces quelques vertèbres de sommet mais bien sur l’ensemble de la colonne sauf dans le cas de danseur/danseuse qui sont souvent très souples des membres inférieurs et non du dos.

Au moment de la flexion, la tension augmente dans l’ensemble de la musculature. La force donne une pression qui implique une composante de force située dans la direction de la perpendiculaire que nous appelons force de poussée.

En se redressant, la force de poussée augmente avec la force musculaire nécessaire au redressement.

Les vertèbres situées aux différents sommets glissent l’une sur l’autre. Elle rentrent progressivement vers l’intérieur en proportion de la vitesse de redressement, du poids à relever et de notre tendance à nous redresser sans nous dérouler.

Ce glissement s’il est trop important -millimétrique malgré tout- entraîne cette douleur qui nous bloque ou qui nous donne l’impression qu’un couteau nous transperce.

Sans doute est-ce compris que sauf hernie, une personne ne se bloque jamais en descendant mais bien à la centième de seconde où elle se redresse si elle ne se déroule pas correctement et si elle n’utilise pas bien entendu les points d’appui.

En position couchée, en palpant la zone des sommets présumés, un thérapeute devrait dès lors pouvoir sentir si une vertèbre est légèrement rentrée ou non. Généralement elles sont sensibles que les autres vertèbres dans des proportions variables. Plus elles le sont, plus la force de poussée pourra être considérée comme une des causes de la dorsalgie dont se plaint un patient.

Il faudra dès lors notamment apprendre à dérouler la colonne absolument dans toutes les circonstances de flexion et de redressement du tronc. La pratique de l’entre deux pour les douleurs basses est la meilleure solution pour se dégager rapidement.

Dans le cas particulier de la scoliose, des sommets se retrouvent également latéralement.

Dans la mesure du possible, il faudra éviter également tout redressement trop rapide latéralement pour éviter également une force de poussée de côté pouvant coincer l’une ou l’autre vertèbre.

Dans le cas de la photo ci-contre la cambrure lombaire n’est pas harmonieuse et présente deux sommets évidents. Ce sont deux zones de surcharge.

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