Mouvement : sauter
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Sautiller n’est pas sautiller même si le mouvement est comparable.
Un saut véritable se fait de tout son corps. Membres Inférieurs (MI), Membres Supérieurs (MS) et Muscles Dorsaux interviennent ensemble pour nous propulser lors d’une extension maximale partant d’une flexion partielle. Nous fléchissons légèrement les bras, les jambes ainsi que la tête et le dos. Le personnage regarde vers quoi il va aboutir et redresse donc la tête. Nous gardons le ventre légèrement rentré.
L’objectif est d’obtenir une extension complète des bras, jambes mais aussi des pieds qui ne nous avons tendance à oublier si nous sommes sportifs de niveau moyen ou inférieur.
Cette position devrait évoquer chez quelques uns un certain apparentement à celle du gibbon prenant son envol de branche en branche.
La descente quant à elle, devrait se faire en recherche de l’amortissement maximal permettant d’éviter une souffrance de l’une ou l’autre de nos structures musculo-articulaires, de nos pieds à notre tête. C’est la raison pour laquelle, nous devons obtenir un fléchissement général mais dosé au moment précis où nous sentons le contact avec le sol et non avant.
Ce dernier doit bien évidemment respecter la normalité des structures intervenantes principales tels que les genoux et les chevilles. Se fléchir avant entraînerait une diminution de l’effet d’amortissement mais également, accélérerait la vitesse de la redescente et donc augmenterait la force de la chute.
En résumé la norme serait de retomber symétriquement :
- sur la pointe de pied, pieds ouverts de 15° par rapport à un axe allant en avant, sans chercher à rester sur la pointe de pieds mais dans l’objectif de mettre quasiment les talons au sol
- avec les genoux se fléchissant au premier contact et se portant légèrement vers l’extérieur
- sans que l’un d’eux ne parte plus en avant que l’autre
- sans que les fesses ne se déplacent plus à gauche ou à droite
- avec le tronc et la nuque qui se laissent légèrement fléchir vers l’avant
- sans que ces derniers ne partent d’un coté ou ne se tournent
- sans avoir une épaule plus relevées qu’une autre
- …
- et avec le ventre légèrement rentré pour bien gérer la pression sur nos viscères
Essayons donc de respecter ces règles et nous sauterons -une fois habitué à une quasi parfaite symétrie– plus haut que précédemment et avec moins de contraintes pour notre corps.
Essayons ensuite de réaliser ce mouvement parfait durant toute forme de sauts et durant la plupart des sports hors de l’eau…
Comme pour le sautillement, surtout après une entorse, nous arrêterons le mouvement en sauts de plus en plus petits et non pas en une seule fois pour éviter que l’inertie du mouvement n’entraîne une instabilité de la cheville ou du genou.