Exemple : yogiste dilaté
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Monsieur X, professeur professionnel de Yoga consultant pour une bronchite chronique, s’étonnait d’avoir des problèmes respiratoires majeurs depuis des années. Au moment de la rencontre, il devait avoir environ 65 ans. Ses difficultés respiratoires augmentaient au fur et à mesure des années.
Son incompréhension provenait principalement du fait de travailler sa respiration quotidiennement durant son yoga personnel et durant les cours qu’il donnait presque tous les jours. Sa pratique était basée comme beaucoup sur une respiration abdominale. De ce fait, à la longue, son abdomen s’est fortement dilaté. Lors de la discussion, nous pouvions comprendre que la respiration thoracique lui semblait superflue.
Il lui était devenu impossible de rentrer son ventre volontairement même couché sur le dos.
Durant l’auscultation, l’évidence mécanique nous sauta aux oreilles : les râles bronchiteux se trouvaient exclusivement dans la partie haute des poumons ; la partie dans laquelle il n’arrivait plus à ventiler correctement par un travail abusif de l’abdomen en place d’une respiration thoracique d’efforts. Il lui fallu réapprendre à travailler sa respiration thoracique et revenir en arrière sur les idées fausses qui lui avait été transmises par des soit disant connaisseurs ou par une mauvaise explication de ces derniers. Il ne faut pas confondre bien-être et dénaturisation. Il ne faut pas confondre relaxation et détente. Nous y reviendrons sans doute dans le chapitre Corps psychique ultérieurement.
Non, vous l’aurez compris. La respiration abdominale n’est pas la panacée mais un élément important à réaliser en dehors des moments d’efforts. Elle est même néfaste s’il est considérée comme la norme aussi bien pour la respiration que pour les lombaires.
Le yoga, comme la plupart des ateliers et sports de bien-être peuvent apporter des solutions psychiques et physiques s’ils ne sont pas réalisés par des extrémistes ou des manipulateurs.
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