Psycho : démitridatisation sociale

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L’empereur Mithridate VI comme bien d’autres avant lui, vivant environ entre 120 à 63 av. J.-C, avait l’habitude de prendre de faibles doses de poison afin de s’immuniser contre les effets nocifs du poison. Cette pratique n’est bien évidemment pas à conseiller puisqu’elle peut entraîner des accumulations parfois tout aussi nocives qu’une prise plus importante.

Nous pouvons comparer cette pratique au parcours de vie durant lequel nous nous adaptons progressivement aux besoins de notre entourage à s’entourer d’amis puis à celui de notre Société qui, durant la scolarité, nous fait suivre des groupes scolaires plus ou moins de notre nature. Selon notre capacité à nous adapter, en fonction de notre dominance initiale, de la capacité intellectuelle de l’une ou l’autre de nos intelligences et de celles du clan scolaire (…), de notre degré d’empathie (…), nous vivrons cette période plus ou moins bien.

Par la suite, consciemment ou inconsciemment, nous continuons à nous adapter durant des études supérieures, des rencontres professionnelles tout comme durant certaines de nos rencontres personnelles. Cette adaptation constante ou tout au moins fréquente, à l’instar de calculs inutiles dans un programme mal réalisé, peuvent amener à ce que notre disque dur interne cérébral, sature progressivement d’où l’importance des échappatoires tels que les sports réflexes ou le yoga. Cette saturation dépend de plusieurs facteurs que nous détaillerons ultérieurement. Certains l’atteindront plus vite en fonction de leur animalité initiale, des rencontres bonnes et mauvaises, des influences multiples mais également d’un sommeil réparateur, de leur oxygénation bloquante, de la fréquence de leurs mouvements, etc. L’une des saturations est le burnout mais nous reviendrons sur ce sujet en détails ultérieurement notamment dans la page Full scanned et dans une page qui s’appellera sans doute saturation cérébro-sensible.

Durant le confinement, de nombreuses personnes ont sans le savoir ont été déshabitués à faire des efforts pour s’adapter aux exigences sociales d’un groupe d’où le terme de démitridatisation sociale. Certains et plus souvent certaines, étant donné la lourdeur de certains comportements et propos, étant donné que certains de ceux-ci réveillent parfois des blessures plus profondes encore, se conforteront dans l’idée qu’ils ou elles sont mieux en télétravail. D’autres ne supportent plus les bruits ambiants, les odeurs naturelles ou les parfums des uns ou des autres, les rires faux, les plaintes, etc.

Etant donné que nous restons des êtres grégaires, nous avons besoin en réalité d’une certaine dose de relations pour être bien mais également pour être reconnu par le clan comme nous en parlons dans l’article concernant le télétravail et comme nous le détaillerons ultérieurement dans le site.

Ne disposant plus de la reconnaissance par le groupe, ne ressentant plus l’appartenance au groupe habituellement le plus chronophage, en fonction de la reconnaissance dont nous disposons dans les autres groupes privés mais également de celle dont nous avons bénéficié (ou non) durant l’enfance, en se contentant du plaisir lié à cette démitridatisation, certains ne deviendront que casanier mais d’autres, dont le passé souvent à laisser des traces, risquent de ne plus arriver à se sociabiliser… C’est une raison de plus pour limiter progressivement le télétravail tout en permettant à ceux qui le souhaitent de travailler au calme ou tout au moins dans des conditions apaisantes.

Pour qu’elles soient véritablement apaisantes, sans doute faudra-t-il passer par la conscientisation du biais de l’analyse d’une situation si on se laisse déborder par nos blessures passées, de celles de nos parents et/ou de notre communauté (…).

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