Normalité : hivernation n’est pas hibernation
Attention à lire les consignes avant de lire toute page d’un site santé !
Même si nous sommes industrialisés depuis longtemps, notre corps et même notre esprit suivent toujours notre animalité. Un mur de briques ou des châssis bien étanches n’empêchent le corps de savoir que le froid voire l’humidité sont proches. L’avenir nous dira si une maison passive par contre limite(ra) ce ressenti…
Il est donc bien normal lors d’un changement de saison, et qui plus est se fait rapidement, d’en subir les réactions. Hors réflexe pavlovien nutritionnel, il est notamment normal qu’avant l’hiver, on récolte un peu plus de graisse dans les flancs et le ventre surtout si on le relâche à l’effort mais, comme vous l’avez remarqué, l’humain a inventé des vêtements donc inutile de prendre trop de poids pour tenir cet hiver …et les suivants.
Il est également très fréquent d’être un peu plus fatigué à l’automne/hiver. Ralentir notre rythme de vie permet en quelque sorte de ne pas gaspiller d’énergie pour tenir la période hivernale ; période durant laquelle il fut un temps où nous ne pouvions point trouver la nourriture dans les bois et les plaines (…). Cette fatigue est accentuée par plusieurs processus :
- conséquences d’un cocooning limitant les mouvements et, par extension biomécanique, une fausse fatigue
- limitation des mouvements par le froid qui entraîne une vasoconstriction des tissus mous (peau, muscles, viscères) limitant la circulation et donc l’apport sanguin nécessaire et une rétraction des muscles comme tout le monde l’aura remarqué surtout par grand froid.
- surconsommation par le maintien d’un rythme de vie équivalent en hiver que le reste de l’année. Malgré l’appel du corps à ralentir, en voulant suivre le rythme du clan de rang 3 par notre grégarité, nous consommons plus que ce que le corps est prêt à pouvoir donner. Par rapport aux prévisions corporelles naturelles, maintenir ce rythme entraîne chez certains une fatigue plus grande encore. Ce qui pourrait expliquer une partie de la déprime hivernale que certains auraient tendance à imputer principalement (voire uniquement pour les plus extrêmes) au manque de clarté matinale limitant la production de dopamine. Ce sont d’ailleurs généralement les plus empathes qui dépriment le plus ; leur sens étant littérairement plus en éveil que la moyenne de la population et donc théoriquement plus sujet à ressentir les différences de température et à sentir le besoin de suivre le rythme naturel…
- par peur d’avoir froid la nuit, beaucoup n’ouvre plus ou encore moins la fenêtre durant la nuit. Ce qui entraîne plus facilement de mauvaises nuits.
Il peut s’avérer également normal que par manque de mouvements liés audit cocooning et par manque de ventilation,
- nous chutions plus facilement (pas seulement à cause des feuilles mais bien à cause de la fatigue et de la distraction). Il est parfois nécessaire d’apprendre à se relever (à expliquer aux aînés qui vous entourent également)
- nous toussions plus facilement et d’autant plus si nous exécutons des tâches intellectuelles. Les microbes ne sont en effet pas les seuls vecteurs. Les chauds-froids sont tout aussi responsables que les poussières qui ne circulent plus assez par manque de ventilation. Il sera donc toujours très important de respirer par le nez voire de respecter certains paliers… Attention, une toux dont la pression est mal gérée génère des pertes urinaires chez la femme et des hernies inguinales chez l’homme. Comme toute l’année,
De cette fatigue, de ce manque de mouvements voire de mauvais mouvements durant l’une ou l’autre situation générale, il sera donc un peu normal d’en avoir plein le dos …au point de le sentir dans le bas de ce dernier (lombalgies) mais également au niveau de la nuque (cervicalgie) …et d’autant plus si est tombé à cause des feuilles ou du verglas. Apprenons dès lors également à nous relever (et à le transmettre à nos aînés). Pour ce qui est de se relever au sens figuré d’une déprime moral, nous invitons d’abord à bien comprendre les étapes que nous relevons dans le chapitre Corps psychique.
Lorsqu’il fait froid, le nombre de véritables et fausses cystites peut augmenter notamment par le refroidissement réactif de la vessie mais également par manque d’apport hydrique (…) Le sentiment de soif diminue à faible température. Le corps reste en vasoconstriction et limitant l’évacuation de l’eau par transpiration, ne demande pas d’apport en rappelant le besoin de boire. Comme certaines personnes, en sortant au froid, augmente la fréquence des mictions, il y a en plus dans certains cas, un réel manque d’eau. Ce manque d’eau peut contribuer ou être responsable également de migraines et d’autant plus que la période hivernale est une période où il n’est pas rare de s’emmitoufler le soir en lisant un livre dans d’étranges positions (…).
Et avec un peu d’humour pour terminer, sans doute pouvons-nous comprendre que le prise de poids dépend de notre alimentation hivernale qui s’illustre assez bien ci-dessous (auteur inconnu) mais version vue sur Tentation raclette
(…)
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