Normalité : températures

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Dans des proportions variables en fonction de la différence de température, nous observons une vasoconstriction si le corps passe d’un milieu de température supérieure à un milieu de température inférieure à celle-ci et une vasodilatation dans la situation inverse.

En résumé, le corps se serre ou se dilate pour respectivement garder la chaleur (froid extérieur) ou pour la libérer (froid extérieur ou fausse chaleur intérieur par une prise d’alcool). Ce changement d’état entraîne ainsi un travail d’adaptation pour le cœur et les poumons.

Le cœur doit pomper + plus fort et d’autant plus si la différence de température est importante et rapide…

  • …sur le corps serré par le froid qui donne ainsi une résistance au passage du sang.
  • …sur un corps dilaté pour arriver à faire circuler le sang dans un volume plus important.

Les poumons surtout si le nez n’a pas fait son travail, doivent assurer leur rôle de transfert d’oxygène et de leurs tissus serrés ou dilatés.

Si un effort vient se rajouter directement à ce travail, le corps doit s’adapter doublement et d’autant plus que lors du démarrage d’un effort physique (comme intellectuel), nous sommes des bloquants. Malheureusement, cette fatigue s’additionne souvent à d’autres également notamment celle de l’hivernation. Le corps risque de ne plus parvenir à supporter cette addition et de flancher progressivement ou brusquement (décompensation) …

Il est dès lors important de faire très attention à ne pas abuser ni du conditionnement d’air en été, ni du chauffage en hiver et de respecter impérativement la loi des paliers pour les personnes souffrant déjà de troubles cardiaques ou pulmonaires comme pour ceux sensibles aux fortes différences de température.

En hiver comme en été, l’écharpe ou le foulard sont de rigueur :

S’il fait chaud, en cherchant à nous refroidir par tous les moyens, nous créons parfois des courant d’air. Dans ce cas les les muscles ainsi que la gorge devraient être protégés et donc non dénudés.

En voiture notamment, si nous sommes sujets aux refroidissements ou à des problèmes de nuque, utilisons de préférence un petit foulard.

Préférons également des tissus légers à des tissus courts au moment où l’on risque de « jouer » avec les artifices de refroidissement (courant d’air, ventilateur, air co, etc.)

S’il fait vraiment froid, l’inspiration par le nez ne sera pas toujours suffisante pour réchauffer l’air correctement, d’autant qu’un mouvement respiratoire parfait est plutôt rare.

Pour obtenir un air à meilleure température à l’intérieur des voies respiratoires, avoir une large écharpe autour du cou, positionnée largement, permet à l’air inspiré par le nez d’être préalablement réchauffé par l’air expiré par la bouche si celui-ci est soufflé vers le bas.

Sur la représentation ci-dessus, la vue latérale permet de visualiser l’effet mais bien entendu, c’est plutôt la version en vue frontale (vue de face) qui correspond à la réalité ; inutile par contre, de coller l’écharpe si proche de la bouche hors grand froid. L’arrivée de l’air sans passer par l’écharpe est préférable…

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