Pathologie : troubles du sommeil

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Oxygéner la réflexion intense

Nombreuses personnes évoquent des difficultés pour s’endormir ou se plaignent de se réveiller durant la nuit. Généralement, la plupart sont avant d’aller dormir, dans un état de réflexion qui est la source de la difficulté. Seulement, avant d’aller plus loin, il est important de savoir que plus de 80% des personnes consultées dans un échantillonnage de référence qui ne dorment pas correctement dorment avec la fenêtre fermée. 70% de celles-ci environ, sans pour autant appliquer ce qui suit, dorment mieux la fenêtre ouverte. Quel que soit le temps atmosphérique, gardez la fenêtre ouverte même si cela ne laisse passer qu’un filet d’air.

Prenons également le temps d’inspirer lentement et profondément par le nez une vingtaine de fois. Ne pratiquons pas une inspiration maximum non plus et laissons l’expiration se faire par elle-même. L’oxygénation est importante même au repos. Nous avons tendance à bloquer notre respiration lors de chaque réflexion tout comme lors de nouvelles contraintes physiques.

S’endormir n’est pas réfléchir

Une fois couché, nous avons l’impression, souvent à juste titre, que c’est le seul moment de calme durant lequel nous pouvons réfléchir à notre aise. Plus la réflexion est intense, plus elle réveille notre cerveau qui se remet en activité dans un environnement généralement sans aucune autre stimulation sonore (sauf si nous sommes à côté d’une personne ronflant notamment parce qu’elle est sur le dos), etc.

Pour peu que nous soyons éreintés, nous pouvons parfois tout de même nous endormir malgré l’envie du cerveau de nous tenir éveillé pour trouver la solution à notre réflexion. Seulement, pour peu que cette dernière entraînait un tracas même léger, comme durant la nuit nous ne sommes pas maître de nos souvenirs, de notre réflexion et de notre psychisme inconscient, le tracas peut rapidement devenir angoisse. Nous dormons mal voire nous nous réveillons.

C’est la raison pour laquelle il est indispensable d’éviter toutes réflexions en se couchant. Il est préférable d’aller au lit dix minutes plus tard et d’avoir résolu au préalable notre problème ou au mieux d’apprendre à retarder au lendemain, d’avoir le courage de se dire je verrai ça demain ! et ce, même si le problème est la personne à côté de laquelle on dort ou vit !

La plupart de ceux qui ne dorment pas bien, pensent à ce qui s’est passé la journée ou comment se passera la suivante. Dans certains cas, bien entendu le trouble du sommeil est lié à un traumatisme. Dans l’exemple en lien, même lors d’un traumatisme, ce qui suit ci-dessous peut fonctionner assez bien voire très bien et très rapidement.

Si la pensée dans notre lit tourne autour de ce qui est positif, bien entendu, rien n’empêche d’y réfléchir. Nous pourrons nous endormir parfois sans difficulté et en toute sérénité. Ce sera d’autant plus le cas, si nous pensons à des situations en partie figée et non à des mouvements ou à trop de détails.

Si, comme le plus souvent pour les personnes directement concernées par cette page, cette pensée est plutôt négative, laissons-la de côté et compensons notre volonté de réflexion par quelques images positives. Remémorons-nous, les yeux fermés, quelques bons souvenirs paisibles. Imaginons un moment de calme plutôt qu’une situation mouvementée. Ne cherchons pas à nous dessiner une image trop détaillée. Plus l’image/la situation est complexe, plus notre cerveau travaillera et se réveillera puisque notre ordinateur cérébral fonctionne comme un ordinateur portable (…).

L’image qui vient à nous n’est pas forcément celle que nous avions envisagée. Si elle est positive, observons-la distraitement et laissons d’autres images la remplacer sans la retenir. Il faut la laisser aller et profiter d’une autre image positive qui passe devant nous. S’il s’agit d’images négatives, avec un timbre de voix intérieur positif, tentons d’exprimer que nous ne souhaitons pas de celles-ci. Si elles reviennent à la charge, préparons en journée une liste écrite ou visuelle d’images ou de moments sereins que nous avons vécu, que nous aimerions vivre ou que nous considérons comme détendants. L’une des représentation de sérénité qui revient parfois dans les discussions est celle du Taj Mahal. Considéré comme un endroit d’amour et de prière même par des personnes non croyantes ou ne pratiquant pas les techniques de relaxation, ce lieu semble apaisant …à distance.

Nous pouvons nous remémorer un moment de vie où arrivé au sommet de la montagne, nous contemplions cette vue pratiquement infinie, d’une journée à la mer où le soleil nous chauffait le corps et où le bruit des vagues nous berçait, une douce étreinte avec notre compagne ou compagnon voire d’une étreinte virtuelle avec Brad ou Angelina… Pour que les nuits soient douces, ne fut-ce qu’une fois, en journée, nous devrions réfléchir intensément à tous ces moments paisibles que nous avons appréciés, aimés sans regret tout au long de notre vie ou à ceux que nous aimerions vivre posément.

Noter ces moments de petits plaisirs et relire la liste avant de dormir afin que le cerveau travaille sur ces images plutôt que sur d’autres n’est pas toujours une solution miracle mais le début d’une maîtrise de soi. La liste peut-être composée de photos qui nous rendent plus serein comme celles proposées ici en une page. Les pensées positives comme celles-ci amènent parfois certains souffrant depuis des années de troubles du sommeil à ne plus devoir progressivement consommer de médicaments ou en tout cas moins.

Est-ce pour autant un miracle ? N’est-ce pas plutôt une normalité que de dormir sans aide … ? Si nous utilisons des médicaments depuis longtemps, la plupart ne peuvent pas tenter une approche radicale. Voyez avec votre médecin pour arrêter progressivement.

N’oublions pas non plus que durant la période d’hivernage, le corps se met au ralenti notamment parce qu’il manque de lumière. L’usage de la luminothérapie donne chez certains d’excellents résultats pour ceux qui ne dorment pas bien. En fournissant suffisamment de lumière au corps LE MATIN, la sécrétion de mélatonine est diminuée et celle de la dopamine et de la sérotonine est quant à elle augmentée. L’équilibre entre éveil et sommeil peut ainsi se rétablir.

Nous nous réveillons par contre parfois également pour aller uriner, apprenons à gérer ce qui pourrait devenir un problème.

Dormir convenablement ne peut bien entendu se faire que dans un bon lit.

(…)

Une autre forme d’angoisse nocturne :

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