Normalité : liberté de circulation du sang
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Le double croisement de jambes représenté sur la photo ci-dessus est dans les plus mauvais mouvements. Le pire eut été d’avoir ces jambes fléchies sous le fauteuil (la chaise de bureau, etc.) voire sous les fesses.
Le comportement idéal est celui qui n’entrave pas la liberté de passage du sang voire qui l’améliore par des mouvements réguliers correctement réalisés. Les mouvements pour activer la circulation se font par les articulations et les muscles situés à hauteur du trouble. Dans le cas du pied, une activation artificielle peut se faire grâce à une balle de tennis. Dans le cas d’une articulation bloquée, en cas de plâtrage par exemple, les mouvements se font en amont et en aval de la zone fixée.
Le comportement parfait est donc celui de la personne qui se met en activité afin d’éviter la stase veineuse par un travail régulier de contraction – relâchement des muscles de la zone à risque. Dans la plupart des cas, cette zone est celle des mollets et des chevilles. De plus, une zone immobilisée par port de plâtre par exemple, est une zone à risque également et doit être mobilisée le plus possible. Non pas de manière directe avec les muscles bloqués mais avec ceux en aval et en amont au blocage. Dans le cas d’un bras cassé par exemple, il faut donc bouger régulièrement les doigts et l’épaule si elle est libre.
La plupart du temps, les gens qui souffrent de problèmes circulatoires des membres inférieurs (jambes) soulignent –surlignent même- qu’ils utilisent leurs jambes sans cesse en journée et qu’ils effectuent des kilomètres par jour. En effet, ils le font, mais pour la plupart, l’action est réalisée sans l’intervention correcte de leurs muscles mollets. Ceux-ci interviennent pour activer le déroulement de son pied durant la marche. Chez l’être humain, ces muscles n’ont tendance à intervenir correctement qu’après cinq ou six mètres en ligne droite. Or, dans un travail de bureau, dans l’Horeca, dans un commerce, dans l’enseignement, le travailleur qui marche ses kilomètres, ne le fait que trop régulièrement pour trois ou quatre mètres et/ou dans un espace nécessitant le changement de direction. Le pied se déroule donc à peine. Le retour veineux (la remontée du sang) ne se fait dès lors pas correctement.
Il faut donc activer le déroulement de son pied durant la marche où qu’elle se fasse : durant ses courses, une réception, le travail, l’entretien ménager, etc.
Assis
Lorsque nous sommes assis de manière prolongée, les jambes ne devraient pas être trop souvent croisées, ni placées en dessous de la chaise. Il faut essayer de mettre les pieds en activité afin de limiter la stase en faisant des cercles avec les pieds par exemple. Inutile de le faire rapidement comme tend à le montrer malheureusement l’animation ci-contre, dans une petite amplitude ou seulement dans un sens. L’effet ne serait pas convaincant ; précision vaut mieux que vitesse. Faisons par exemple dix tours dans un sens, puis dix tours dans l’autre.
Chez soi, nous pouvons mettre les jambes légèrement surélevées, mais en essayant que la jambe soit légèrement fléchie. Le genou ne sera ainsi jamais en porte-à-faux et ne risquera pas de nous faire souffrir à court ou à long terme.
Au bureau, un petit repose-pied évitera la compression du creux poplité (creux du genou) contre la chaise. Pour les plus petits un marchepied sera plus indiqué ; marchepied que nous utiliserons éventuellement tous pour repasser ou déféquer.
Debout
Si nous devons rester debout, il est conseillé de se déplacer en insistant sur le déroulement du pied et sur le Moonwalk de retournement. Si le mouvement n’est pas possible, de se mettre de manière intermittente sur la pointe des pieds puis sur les talons. Si nous sommes dans un lieu où la peur d’être vu est importante pour soi, levons un pied à la fois. Ce ne sera pas le plus efficace, mais moins apparent (comme nous devrions le faire pour monter ou descendre les escaliers).
Nous pouvons également étirer les mollets sur une marche d’escalier.
Chaleur
Evitons les sources de chaleur prolongée et si cela doit se faire, précédons ce moment et faisons-le suivre d’une source de fraîcheur.
Si nous sommes au soleil, plongeons souvent nos jambes dans l’eau, mettons le ventilateur ou l’air conditionné sur les jambes …
Après un bain, afin que les veines et les tissus se referment (vasoconstriction), arrosons-les d’un jet d’eau froide, mais pas trop puissant afin de ne pas meurtrir les tissus peut-être déjà fragilisés.
La nuit
Si le problème est bien marqué, la nuit, nous pouvons relever les pieds du lit et non pas lever le matelas seul ou mettre un coussin sous les pieds.