Normalité : intensément

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Rien ne sert de courir, il faut gérer son corps tout le temps

Vivre à deux-cent à l’heure, est un plaisir qui se tarit avec le temps. D’une part parce qu’on se rend compte plus tard de ce qu’on ne s’est pas rendu compte sur la vitesse et de ce qu’on a raté mais surtout parce que le corps doit pouvoir suivre.

Même s’il est vrai que certaines personnes disposent d’une énergie plus importante que d’autres, il n’en reste pas moins qu’il s’agit parfois là d’une fuite ou d’un rattrapage qu’il n’est pas utile de suivre (infos suivront).

Sachant ce que notre instinct grégaire nous pousse à suivre le clan, si celui-ci comporte l’une de ces personnes disposant d’une énergie naturelle, il n’est pas rare que certains, pour suivre le rythme du plus rapide et de pouvoir se comparer à celui-ci, prennent ce qui leur semble nécessaire pour tenir le coup. On commence pas des substances anodines comme le café ou le coca puis plus tard, des boissons énergisantes voire dans certains cas, des substances plus boostantes encore comme la cocaïne ou autres méthamphétamines. En masquant la fatigue, le corps ne donne plus les alertes permettant de se mettre au repos pour respecter un minimum d’alternances contraction-relâchement. Le cœur pompe donc plus qu’il n’en faut pour maintenir le corps en mouvement. Il diminue ainsi ses temps de récupération et peut, à un moment, décompenser…et s’arrêter.

De manière générale, n’étant pas fait techniquement pour tenir un tel rythme et d’autant plus si le sommeil en est écourté, voire perturbé, les articulations peuvent s’user précocement et les muscles développer certaines tendinites récidivantes. Il est donc très important de réaliser un véritable échauffement des articulations et des muscles avant de les mettre en charge et de monter en puissance progressivement ..tout en tenant compte des alertes que le corps peut donner en évitant tant que possible, les substances masquantes précitées…

Un homme, survolté, courait sans cesse, Dans tous les sens, une vie en liesse.

Pour une énergie au delà, il prit quelques verres de coca,

Pour du café, il ne fit jamais prier.

Sa course effrénée ne connaissait point de trêve, Entre rendez-vous, stress, il se prit aux rêves. De l’agitation au rythme accéléré, Il passa bientôt à des plaisirs plus extrêmes.

La cocaïne, sa compagne de course effrénée, Un compagnon qui promettait la victoire assurée. Mais plus il en prenait, plus il s’épuisait, La ligne d’arrivée devenait un rêve lointain.

La tortue, sage et calme, vivait à son aise, Savourant chaque moment, sans précipitation ni malaise. Elle avançait lentement, mais avec constance, Son chemin était tracé, sans déchéance.

Pendant que l’homme s’effondrait avant la fin, Épuisé, brisé par ses excès sans fin, La tortue traversa la ligne d’arrivée avec grâce, Gagnant la course de la vie, une leçon d’espace.

Ainsi, la morale persiste et demeure, À trop courir, on peut perdre son bonheur. Dans la lenteur réside une douce victoire, L’homme pressé ignore souvent la vraie histoire.

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