Colère : le prix de l’empathie

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Texte en cours de correction

L’empathie, terrain du bien-être de la personne et d’une Société pensons-nous ou vendons-nous consciemment ou inconsciemment. Qu’en est-il véritablement ?

Un véritable empathe ne veut-il pas le bonheur de l’autre parce qu’il s’en nourrit ? Le prix demandé par une majorité de ceux qui prennent en charge des personnes en difficulté n’est-il pas une extension de leur besoin de reconnaissance grégaire dans une Société habituée à payer le prix fort pour une qualité ? Ce temps est révolu, aujourd’hui plus que jamais nous payons pour ce qui est à la mode et nouveau …comme l’eut compris l’Empereur Constantin il y a un peu plus de 1700 ans (…). Il est temps de faire une métacognition sociétale pour pouvoir espérer l’équilibre…

Le bonheur est une notion légitime de réussite à défendre mais pas à n’importe quel prix autant au sens propre qu’au sens figuré :

Une page dédiée aux notions de réussite est également en cours de développement. En attendant, il assez simple de relever que lorsqu’on dit de quelqu’un qu’il a réussi, dans un premier temps, c’est qu’il a réussi financièrement. Dans beaucoup de cas, les personnes qui en parlent ne se posent pas de questions sur les sacrifices réalisés par la famille, sur le personnel ou la concurrence. Encore moins de personnes se posent la question de la sociopathie de certaines de ces personnes réussissant à s’élever uniquement financièrement. Le besoin de réussite est l’une des dérives des influences multiples sur notre instinct grégaire et d’une diminution de la connaissance du plaisir intellectuel (texte en cours de rédaction).

La notion de réussite marque suffisamment l’inconscient collectif pour imaginer devoir gagner toujours plus au cours du temps voire autant lors d’un changement de poste voire lors d’une reconversion. Ce qui explique d’ailleurs, en plus de la capacité initiale de résilience, certaines difficultés à retrouver un emploi ou de se remettre debout après avoir mis un genou à terre (texte en cours également).

Après avoir travaillé au sein d’une entreprise la plupart du temps commerciale, après avoir reçu le ou les titres professionnels du besoin de reconnaissance (développement en cours) et après avoir suivi l’une ou l’autre formation professionnelle onéreuse, le ‘candidat burnout’ qui recherche un métier qui a du sens (développement ultérieur également), envisage souvent une reconversion qui lui ferait perdre le confort de vie des acquis socio-financiers …pendant un temps.

Après avoir réellement atteint la surcharge, le candidat en arrêt de travail dans un système social -rappelons-le- (au sein de l’union européenne) suivra une formation de bien-être donnée par un profil au parcours similaire ou parfois narcissique qui aura mis en place le mécanisme de Ponzi (inconsciemment pour les premiers et …inconsciemment et consciemment pour les seconds) comme celui installé par Freud (contemporain de celui-ci rappelons-le également). Ce mécanisme se résumerait en une phrase un peu de sarcastique et plus explicite qu’un long texte : je te traite avec le montant de la compétence de mon orgueil et ainsi tu pourras traiter avec le même montant par la suite.

Donc après avoir accepté une diminution de revenus, la personne dans son impression de pouvoir aider les autres tout en ne parvenant pas à dématérialiser son confort, monnaiera ses conseils ou consultations bien au-delà du raisonnable …et comme certains moutons en manque de reconnaissance paient chers pour leur reconnaissance, n’est-ce pas monsieur Steve Jobs, le système continuera de se gangréner…

Aider quelqu’un à se relever est un plaisir en soi et le salaire qui en découle ne doit pas pour autant être négligeable mais ne doit jamais être un frein à une assistance ni créer la dépendance. C’est là l’une des clés d’un bon thérapeute. L’empathe ne se nourrit pas que d’amour et d’eau fraîche mais s’il n’avait pas été blessé durant le clan 3 scolaire, il n’aurait pas un tel besoin de reconnaissance notamment basé en partie sur l’argent…

à bon entendeur

F.Liégeois

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