Psycho : résilience

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La résilience est un concept qui vient du latin resilio, signifiant rejaillir ou rebondir. En psychologie et dans d’autres domaines, la résilience se réfère à la capacité d’une personne à faire face aux épreuves, aux traumatismes, aux changements ou aux adversités, et à s’adapter avec succès malgré ces expériences difficiles. Nous pourrions l’appeler, s’il n’était que inné, l’instinct de survie.

La résilience ne signifie donc pas simplement endurer la douleur ou la difficulté, mais plutôt la capacité de rebondir, de se rétablir et de se développer de manière positive après avoir traversé des situations stressantes. C’est un processus dynamique qui implique en plus de facultés naturelles, de la mobilisation de ressources personnelles, sociales et environnementales pour surmonter les défis.

Quelques éléments clés de la résilience incluent :

  1. Adaptabilité : La résilience implique la capacité à s’adapter aux changements et à trouver des solutions créatives aux problèmes.
  2. Résistance mentale : Les individus résilients développent souvent une résistance mentale qui les aide à faire face aux épreuves sans être submergés par le stress.
  3. Relations sociales : Les liens sociaux solides, le soutien familial et les réseaux d’amis sont des facteurs importants dans la résilience. Les relations positives peuvent fournir un soutien émotionnel crucial.
  4. Estime de soi : Une bonne estime de soi contribue à la résilience en renforçant la confiance en soi et la conviction que l’on peut surmonter les difficultés.
  5. Optimisme : Les personnes résilientes ont souvent une perspective optimiste et croient en leur capacité à surmonter les obstacles.
  6. Cognition positive : La capacité à adopter des pensées positives, à trouver du sens dans les expériences difficiles et à cultiver une vision optimiste de l’avenir est un aspect de la résilience.

La résilience pour certains n’est pas une caractéristique innée, ce en quoi nous ne sommes pas totalement en accord. La dominance animale initiale joue un rôle indéniable mais chaque influence constructive des rangs 1 à 3 permet d’améliorer ce qui est plutôt considéré comme un ensemble de compétences et de stratégies qui peuvent être développées et renforcées au fil du temps. Les individus peuvent renforcer leur résilience grâce à des expériences positives, à l’apprentissage de compétences de gestion du stress, à la recherche de soutien social et à la prise de conscience de leurs propres ressources internes.

S’il n’est possible de faire des affirmations de type scientifique sur base de notre modélisation en rangs, il semblerait tout de même que si le rang 1 est déplorable, si on ne pioche pas les bonnes cartes au départ, si le rang 3 est bienveillant, si les nouvelles cartes reçues apportent un réconfort et une base solide, il est possible d’atteindre une résilience suffisante (…) Si par contre le rang 1 est bienveillant voire idéal en tous points et que le rang 3 est déplorable, il n’est pas rare que la résilience soit extrêmement difficile à atteindre… mais nous ne pouvons assurer de chiffres pour l’instant mais que des corrélations et non pas une causalité.

L’humiliation décrite par le docteur Céline Grécot et de bien d’autres personnes arrivant à sortir la tête de l’eau et s’en extirper permet de donner espoir à tout ceux qui ont la tête encore sous l’eau qu’elle soit maintenue ou non par une tierce personne, que personne ne devrait appeler un parent si c’est le cas administrativement (…). Ces exemples sont nombreux mais ne permettent pas d’imaginer que le quotidien est pour autant facile. La phrase qui revient assez régulièrement est qu’il faut apprendre à vivre avec ou qu’il faut aller de l’avant et se donner des objectifs.

Certains sportifs sont considérés comme résilients notamment Bethany Hamilton, surfeuse ayant continué sa carrière après avoir perdu le bras gauche lors d’une attaque de requin en 2003 ; Théo Curin et Philippe Croizon ayant perdu leurs 4 membres et ayant accompli chacun des exploits et gardé une empathie et un humour de qualité. Winston Churchill est considéré comme l’un des hommes politiques les plus résilients du XXe siècle. Malgré une enfance et une adolescence difficiles où il était critiqué par ses professeurs et ses parents, Churchill a su surmonter ces obstacles pour devenir un leader emblématique. Il a notamment fait preuve d’une grande résilience en faisant face à des dépressions récurrentes tout au long de sa vie, qu’il appelait son black dog (chien noir).

De nombreux artistes également ont évoqué leur parcours difficile, etc.

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