Psycho : la parentalité

Selon la définition un peau pauvre du Larousse, la parentalité est la fonction de parent, notamment sur les plans juridique, moral et socioculturel.

Vous qui êtes arrivés sur cette page, si vous posez la question à tout votre entourage privé comme professionnel, vous constaterez que la plupart évoque le rôle affectif, encourageant, stimulant, portant, etc. qui permet à l’enfant d’évoluer, de se sentir aimé, de prendre confiance, et à s’émanciper.

La dimension d’un parent cadrant arrive régulièrement dans la définition mais en général en après ce que nous évoquons plus haut. Quand elle arrive en première ligne, elle n’est pas forcément liée au type d’éducation reçue par l’interlocuteur mais si ce n’est que ce qui ressort de la définition, il est fort probable que l’éducation était un peu rigide ou à contrario qu’il s’agit d’une attente de la personne qui s’exprime par manque d’autorité parentale (…).

Ce qui arrive généralement en dernier, c’est l’ascendance filiale et encore moins souvent le désir animal de reproduction de l’espèce. Humaniser ce désir peut pourtant influer de manière considérable la santé mentale de ceux qui n’entre pas dans le cadre de la famille traditionnelle ou idéalisée.

La génétique et donc le côté parent biologique arrivant tardivement dans la définition la plupart du temps, comment se fait-il qu’elle soit si présente dans l’inconscient collectif et dans les conflits juridiques ? Comment se fait-il qu’on multiplie les mots qui blessent au quotidien en rappelant au enfant de famille monoparentale, et pourquoi il est parti ton père ? aux enfants adoptés : et tu as connu tes parents ? Comment ose-t-on considérer que le géniteur a plus de droit que celui qui serait survenu dans la vie de la mère pendant ou après la grossesse et qui aurait élevé l’enfant des années durant. C’est bien le reliquas de notre animalité à rejeter ce qui n’est pas de notre sang comme le fait le lion qui reprend le pouvoir sur un nouveau harem. Il extermine la descendance. Le rejet d’un bâtard de sang bleu n’avait rien de noble. Ce n’est que de la bestialité stupide.

Comment des psychologues ont-ils pu ne pas s’insurger sur le terme aberrant de mère porteuse ? A quel moment a-t-elle joué un rôle éducationnel ? Elle a rendu un service à un couple par empathie et ne peut être dénigrée mais en rien elle n’est mère. Qu’adviendra-t-il de l’enfant qui ne s’entend pas avec sa mère ou son deuxième père au moment de l’adolescence, vous pensez sérieusement, que cela ne travaille pas le conscient ou l’inconscient de l’enfant de pouvoir se rattacher à sa précédente mère ?

On ne naît pas parent, on le devient. La plupart des hommes qui osent en parler, n’ont pas ressenti la paternité à la naissance mais bien au fur et à mesure de la complicité des regards (et dépendance affective) qui se créé progressivement. A la naissance, la plupart des hommes capables de se détacher des influences vont savoir que théoriquement ils sont pères mais affectueusement, même si on peut adorer avoir ce petit être fragile contre soi, on se définit comme père mais on ne se sent pas forcément encore père.

Ne parlons dès lors plus de parent qui frappe mais bien d’un géniteur présent ayant frappé, ne parlons plus d’un père absent mais d’un géniteur absent, etc.

Si nous insistons sur cette distinction, c’est pour permettre à celui qui n’entre pas dans les critères majoritaires (un papa et une maman) de pouvoir se référer à d’autres réalités lors de sa construction identitaire et à ne pas être totalement dominé par la comparaison sans devoir faire une énorme métacognition (quasiment impossible durant l’enfance). Cela permettra d’accepter plus facilement la décision d’un beau-parent. Cela permettra à une personne de ne moins s’appuyer sur l’abandon alors qu’une mère est présente ou qu’elle est aimée d’un couple adoptant, etc.

Être conscient de l’importance du terme parentalité permettra plus facilement de regarder le verre à moitié rempli plutôt que, parce qu’il en a toujours été ainsi, le verre à moitié vide. Le verre vu que à moitié vide n’est que le reliquat d’une bestialité alors que l’intelligence devrait permettre d’accepter de comprendre que l’amour ne se coupe pas et qu’un seul être peut suffire, qu’un couple non génétiquement identique est parfois plus aimant encore, etc. Ce n’est pas une véritable résilience mais faciliter la vision positive sur laquelle l’enfant et l’adulte puisse suivre plutôt que celle négativiste de ceux qui ont souffert de ce phénomène de Société imposant (…)

à suivre

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