Profession : psy et tout autre thérapeute en santé mentale

(psychothérapeute, psychologue, psychiatre et coachs)

En plus de ce que nous relevons dans le cadre du Psychomportementalisme, une thérapie s’avère parfois tout de même utile voire nécessaire. Celle-ci peut se faire de différentes manières par l’un ou l’autre thérapeute mais qu’est-ce donc en fin de compte un thérapeute ?

Reprenons comme base la belle métaphore du docteur Xavier Pommereau destinée à expliquer son rôle auprès d’adolescents :

Tes problèmes représentent une sorte de montagne ; moi, je suis guide de montagne ; je ne dispose que de chaussures de marche et d’un bâton, je n’ai pas un hélicoptère pour t’amener directement au sommet. Je ne suis pas non plus alpiniste et nous ne pouvons pas l’escalader ensemble aussi vite que possible ; mon travail consiste à trouver des sentiers qui contournent les obstacles et rendent l’ascension possible, à ta mesure. Il va donc falloir que tu me fasses confiance, au moins un minimum, et que tu te montres patient(e) ; tu auras envie, à certains endroits, de t’arrêter pour cueillir des fleurs plutôt que de me suivre, tu refuseras certains chemins parce que tu craindras le vide, surtout, tu trouveras que nous n’allons pas assez vite. Mais si tu acceptes de me suivre, petit à petit c’est toi qui vas découvrir ta propre montagne

Nous pourrions y rajouter notamment que :

  • Le thérapeute a parfois le droit de se tromper de chemin car il y a plusieurs alternatives qui se terminent parfois par des culs-de-sac.
  • Le guide se fera dépasser par moment mais il faudra parfois l’attendre en haut d’un croisement et par la suite, avant d’atteindre parfois le sommet seul …mais n’oubliez pas que le bon guide pourra se sentir reposé quand il saura que le sommet a été atteint ou presque par sa cordée (…).
  • Le guide qui affirme qu’il n’y a qu’un chemin oublie que chaque montagne évolue et que chaque chemin peut avoir été barré par des travaux (…). Ce guide-là peut être dangereux voire malveillant ou pris par sa propre emprise dans son engagement.
  • Après avoir été plusieurs fois en montagne et moyennant quelques enseignements et pas forcément très chers (page en cours sur cet épineux sujet), l’escalade sera bien possible…

Cette description met en évidence le rôle du thérapeute en termes de soutien et d’orientation, sans prendre le contrôle total du parcours de l’adolescent(e). L’absence d’hélicoptère et de possibilités d’escalade et, par conséquent, la nécessité de trouver des sentiers symbolisent l’approche progressive et personnalisée de la thérapie. Cela met en lumière l’idée que la progression prend du temps et nécessite de la patience. Enfin, la métaphore prépare l’adolescent(e) aux moments difficiles, comme la peur ou la résistance, en les normalisant comme partie intégrante du voyage (X. Pommereau).

Etant donné qu’il existe des dérives, comme dans toute profession, mais qu’elles concernent une partie de notre public, nous nous devons aussi de relever que, en plus de se tenir à jour, notamment sur la médication spécifique, le thérapeute doit chercher à connaître les biais de chaque recherche dans ce secteur et ne peut être orienté que par son empathie et non pas par :

(…)

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