Psycho : Empathie, études et tests biaisés

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Nous insistons dans nos pages liées à la psychologie sur la non reproductibilité des études dans ce secteur non pas par défiance mais par souhait d’une évolution qualitative dans les prises en charge. La non reproductibilité s’explique notamment par les différents biais dont celui de confirmation, par la confusion encore trop fréquent entre corrélation et causalité mais à cause de paramètres encore assez bien rejetés…

D’une part, le thérapeute/chercheur par définition à sa propre histoire qui peut limiter dans de nombreux cas son champ de vision (lire la page Psy et thérapeute).

D’autre part, le biais pour lequel nous n’avons pas trouvé d’écrit comparable, et que nous relevons très souvent, est l’échantillonnage comparatif. Comment penser sérieusement que les personnes qui se rendent à une étude pour rendre service à la science ou au secteur de la psychologie et qui vont donc perdre du temps parfois important, ne sont pas directement concernées un minimum par le sujet et ne disposent pas d’un degré d’empathie supérieur à la moyenne ; degré partiellement évalué (voir plus bas) ?

Pour qu’une étude soit valable et donc reproductible, il faudrait donc selon nous, que cette notion soit connue/reconnue en priorité. Pour ce faire, il faudrait pouvoir la mesurer avec la plus grande objectivité possible et donc avant que toutes formes d’influences puissent interagir avec la capacité empathique de celui qui vient aider la science, de celui qui est suivi par un professionnel mais surtout de ceux qui ne consultent ni ne viendraient que dans le cadre volontaire ; volontaire dans le sens qu’une personne vient d’elle-même après avoir été sollicitée par un article, une affiche, etc.

Il faudrait également que cela ne se fasse pas sur les sites universitaires qui ne sont pas fréquentés par l’ensemble de la population, etc. Une étude qui serait faite de manière forcée serait biaisée également. C’est la raison pour laquelle, une bonne étude est rare et difficile à générer …et qu’il n’est pas tolérable de lire ou d’entendre des affirmations trop catégoriques dans ce secteur si elles ne comportent pas des termes tels que : dans l’échantillon de référence…, pour le public concerné…, pourrait…, devrait…, etc.

Pour parvenir à des résultats plus scientifiques, la psychologie s’est rapprochée de sciences plus exactes mais qui restent encore en partie approximative par les biais précités et par d’autres. Il s’agit du secteur de la neuropsychologie. Pour éviter les plus grands biais, les chercheurs doivent apprendre à s’entourer de résilients (donc de personnes qui ne consultent).

J’ai eu la chance d’avoir opté en fin de compte pour la kinésithérapie qui m’a permis de rencontrer des résilients ayant vécu des horreurs parfois mais qui se portaient psychologiquement assez bien alors que si j’avais suivi mon idée d’aller en psycho, j’aurais suivi la masse de ceux qui ne voient et donc n’observent que des souffrants (F.L).

Nous reviendrons sur les différents tests mais pour l’instant ceux qui permettraient, de faire accélérer la connaissance qui nous semble prioritaire et surtout d’améliorer le suivi des thérapies, seraient d’utiliser ceux qui suivent pour faire comprendre que, hors trauma majeur, c’est l’empathe qui est en souffrance et non pas le spectateur de Hanouna (voir plus bas)…

Tests pour définir l’empathie :

En effet, s’il ne faut le prendre de manière trop sérieuse ni rigoureuse ni scientifique ce qui suit, le test le moins onéreux pour connaître le degré d’empathie d’une personne est de voir si elle supporte de regarder l’émission de Hanouna (TPMP). Si elle ne parvient pas à le regarder d’elle-même, c’est qu’elle dispose d’un bon degré et donc d’un degré supérieur à la moyenne. Cette émission est faite pour des personnes n’en disposant que très peu, pour des personnes dites méchantes ou pour des personnes n’ayant pas été beaucoup stimulées (…).

Les tests scientifiques :

Bien qu’ils mesurent l’empathie selon certaines définitions, ils ne mesurent pas l’empathie d’une personne ou plus particulièrement d’un enfant qui n’est pas encore sous influences multiples ou encore moins celle d’un animal ou d’un autre. Les tests suivants ne génèrent donc de résultats que, et c’est déjà très bien, sur l’empathie que nous pourrions nommée comme empathie éduquée/comparée et non celle d’une capacité originelle intrinsèque permettant de sentir un peu plus que les autres les difficultés d’autrui.

  • L’Interpersonal Reactivity Index (IRI) mesure quatre dimensions (Perspective taking, Empathic concern, Personal distress, Fantasy). L’IRI est le reflet d’un consensus théorique qui voit l’empathie comme un concept multidimensionnel. Il permet aux chercheurs et aux cliniciens de mesurer différents aspects de l’empathie qui peuvent varier indépendamment. Par exemple, une personne peut avoir une forte capacité de Prise de Perspective (empathie cognitive) tout en ayant une faible Préoccupation Empathique (empathie affective).
  • Le Toronto Empathy Questionnaire (TEQ) propose une mesure brève et apparemment fiable de l’empathie affective
  • En neuroimagerie, l’« empathie pour la douleur » présente des signatures cérébrales reproductibles : des motifs multivariés distinguent la douleur vécue de la douleur vicariante, ce qui permet de quantifier l’activation empathique au niveau du cerveau.
  • Des travaux 2016–2025 confirment et affinent ces marqueurs (analyses récentes sur l’alignement des représentations émotionnelles).
  • Des études 2024 montrent aussi que des biomarqueurs neuronaux de la douleur physique présentent une sensibilité, dans certaines conditions, à la douleur d’autrui.

Test de QI

à suivre

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