Normalité : agoniste vs antagoniste

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Naturellement le corps fait travailler un côté puis l’autre (pour respecter l’alternance contraction-relâchement mais aussi pour l’équilibre symétrique de la marche). Pour que ledit côté puisse travailler, il doit ordonner neurologiquement aux muscles antagonistes de se relâcher. Un muscle antagoniste est un muscle qui effectue le mouvement opposé à celui d’un autre muscle (ou groupe musculaire). Sur l’image ci-dessus, le triceps est l’antagoniste du biceps. Sans le travail régulier de l’antagoniste, il y a un déséquilibre qui s’installe.

De nombreuses tendinites surviennent par surcharge de la structure touchée mais également par manque du travail des antagonistes.

Les crampes du mollet sont bien plus souvent liées à une sous-utilisation des releveurs du pied durant la marche qu’à un manque de magnésium.

L’usure précoce de la hanche est très régulièrement en lien avec un raccourcissement des psoas car leurs antagonistes ne travaillent pas en suffisance par la projection en grand pas des grands fessiers et des ischio-jambiers.

L’usure précoce des genoux est souvent liée à un usage plus important des quadriceps que les ischio-jambiers, etc.

Les fléchisseurs des doigts sont les antagonistes des extenseurs des doigts et du poignet.

Le deltoïde est partiellement l’antagoniste du grand pectoral.

Etc.

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