Pathologie : douleur – localisation et formes
Attention à lire les consignes avant de lire toute page d’un site santé !
Décrire précisément, le lieu de notre mal n’apporte pas grand chose pour aider le thérapeute réellement à comprendre ce qui nous fait souffrir.
La description faite par la plupart des patients reste incomplète. Il ne faut pas rester passif devant ses maux mais comprendre qu’ils traduisent la part de notre mécanique qui est touchée, mais peut-être aussi l’étiologie de notre mal.
Il serait plus intéressant de dire : J’ai mal là ! Ce mal est comme ça et survient à tels moments et/ou après telle ou telles circonstances (que nous aurons déjà en partie cherchées).
Si des critères communs sont réguliers, il y a beaucoup de chance qu’il s’agisse des éléments causaux. Essayons de les éviter et voyons si le mal persiste ou diminue … Nous aurons déjà une partie de la solution. Si le mal survient par contre alors que toutes les règles mécaniques données dans les chapitres concernés sont respectées, consultons malgré tout notre médecin plus rapidement.
La douleur est-elle : vive, sourde, chaude, froide, pointue, lançant, etc.? Utilisons les termes qui nous viennent à l’esprit, ils traduisent souvent une réalité mécanique qu’un professionnel pourra interpréter facilement.
La douleur survient-elle brusquement tel un coup de poignard (aiguilles) ou reste-elle de manière permanente ? La douleur reste-t-elle à l’endroit même, se diffuse-t-elle ou part-elle dans une certaine direction ? La douleur survient-elle plutôt le matin, en cours de journée, ou plutôt en fin de journée ou le soir ?
La douleur survient-elle au fur et à mesure de l’activité, au début d’une activité ou durant un repos ? Au début d’une activité n’est-ce pas juste après une immobilité prolongée? Au repos est-ce durant la nuit endormi ou couché éveillé ? Est-ce assis à la maison ou au bureau ? Et après combien de temps de repos ? La douleur augmente-t-elle en fonction de ceci ou cela …
Avec toutes ces informations, le thérapeute aura l’occasion de comprendre plus rapidement l’étiologie réelle du mal. Il pourra donc traiter non pas seulement le symptôme mais bien la source du problème afin que le mal ne puisse plus revenir.
Bien entendu, ce « non-retour » ne peut se faire sans la bonne participation du patient qui doit ad vitam aeternam continuer à s’appliquer…
Bien que nous auteurs, ne cherchions pas à ce que les gens se traitent par eux-mêmes, connaître un minimum quelques formes courantes de maux, devraient permettre de limiter l’accroissement de ceux-ci avant d’obtenir une rendez-vous chez le médecin qui établira le diagnostic précis nécessaire.
Les maux de ventre ou ceux situés dans la cage thoracique sont vus en partie dans un autre chapitre mais doivent faire part d’une attention plus particulière que les maux plus mécaniques que nous décrivons partiellement ci-dessous.
La douleur est un signe ; la forme de celle-ci est une précision :
- Douleur est-elle localisée ou diffuse ?
- Douleur chaude ou froide ?
- Douleur généralisée ou localisée mais répétée ?
- Douleur du matin ?
- Douleur du soir ?
- Douleurs musculaires ?
- Douleur dirigée ?
- Douleurs en coup de poignard (aiguilles) ?
- Douleurs horizontales ou verticales ?
Concernant d’autres formes de douleur ou localisations, il est conseillé de se référer aux différentes situations de la vie de tous les jours où les maux surviennent et/ou de lire le ou les chapitres des zones concernées …