Normalité : points d’appui concrètement
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Un point d’appui (voir page précédente) est généralement une main mais peut être une épaule, le tronc lui-même, voire la tête. Si un de ces membres n’est pas dans la possibilité d’être utilisé, même si la proportion de décharge est moindre qu’avec ceux-ci, utilisons éventuellement la cuisse ou une autre partie des membres inférieurs.
L’appui peut se faire contre un mur, une table, une chaise, une autre personne ou sur soi-même comme nous le suggérons dans la page Ramasser.
Lorsqu’un point d’appui nous semble impossible nous pouvons soit aller en chercher, ou aller vers lui. Dans le premier cas, nous pouvons par exemple déplacer une chaise qui nous sert d’appui pour ramasser l’objet tombé au sol si notre dos ou nos genoux ne nous permettent pas une flexion suffisante. Si l’objet est lourd ou encombrant, cette chaise peut nous servir d’appui pour nous relever mais aussi éventuellement pour y placer l’objet à « mi-parcours ».
Dans le second cas, nous pouvons pratiquer une combinaison de la règle du point d’appui avec celle du tirer – pousser en poussant l’objet avec le pied pour l’amener vers le point d’appui souhaité.
Les points d’appui permettent de diminuer le travail musculaire d’équilibration impliqué par un mouvement avant-arrière du tronc par exemple mais aussi pour diminuer le déséquilibre latéral survenant si un objet est lourd ou encombrant. S’appuyer par exemple contre un mur ou le chambranle d’une porte pour relever une caisse, est une manière de porter moins de poids.
Le point d’appui s’applique dans quasiment toutes les situations courantes dont voici quelques exemples et dans la plupart des cas, en faisant attention à se dérouler correctement :
- Lever et porter un élément lourd ou encombrant
- Ramasser un objet léger, petit, ou avec anse/poignée…
- Lire son journal
- Prendre un dossier
- Prendre les commissions dans le fond de son coffre
- Faire la vaisselle
- …
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