Psycho : fumeurs tous des suceurs

Fumeur ? Suceur aspirateur !

Bien entendu expressément provocatrice, cette notion n’en appelle pas à nos attirances de ce qui se trouve en dessous de la ceinture mais bien à comprendre que lorsqu’une personne cherche à se détendre, l’inconscient collectif comme notre animalité nous fait respirer lentement en prenant une plus grande quantité d’air. Ce qui se fait généralement naturellement par la bouche et non par le nez (même si en pratique, nous conseillerons d’utiliser notre nez, ce talentueux filtre dès que possible).

Que fait une personne qui fume ou qui vapote ? Elle prend une respiration lente équivalente à celle d’une personne qui pince légèrement les lèvres lors de l’inspiration détendante ou censée l’être. Faites dix à vingt fois d’affilée ce type d’inspiration sans cigarette ou ‘vap’ sans vous presser (soit à un rythme équivalent à celui d’une cigarette) et vous comprendrez que la manière de tirer son air à plus d’importance encore que d’utiliser un outil ; outil qui n’est un outil de substitution que pour les plus tordus descendants de la sexualisation freudienne (…).

Respirer ainsi ne nécessite donc ni cigarettes électroniques ni stylo bille démonté (voir photo ci-dessous). Ce dernier permet de compenser l’accoutumance labiale si elle encore trop présente. Fumeur ou non, pour se détendre mais surtout pour apporter l’oxygène nécessaire, il est important d’apprendre à décoordonner sa respiration afin de ne plus rester un bloquant respiratoire (…).

Une fois la compréhension de la mécanique respiratoire intégrée dans le quotidien de celui qui souhaite arrêter, il n’est pas impossible que le nombre de patch nécessaire pour y parvenir soit moindre que pour tout autre. Il devrait en être également pour certaines thérapies (à suivre).

Les substances nocives qui se trouvent dans les cigarettes auraient dû entraîner le démantèlement des entreprises responsables suite aux révélations relevées dans différents procès qui prouvent l’action délibérée de maintenir la dépendance (…) *

Remerciements tout particulier à G.K qui fut la seule -juste qu’à preuve du contraire- à décrire ce fait fondamental dans les années 90.

Fumer ne tue point…

La phrase sur tout paquet étiqueté en français, n’est exacte tout autant que ne le serait Conduire tue. La corrélation entre le tabagisme et les maladies n’est pas directe. L’approximation en science, en santé et en santé mentale encore moins, ne sera défendue sur ce site. Cependant, il est indéniable que le tabagisme est un facteur de risque majeur pour de nombreuses maladies graves dont 17 cancers différents, pour de mauvaises cicatrisations, etc. :

  1. Cancer du poumon :
    • Environ 85% des cas de cancer du poumon sont directement liés au tabagisme.
  2. Maladies cardiovasculaires :
    • Le tabagisme augmente significativement le risque de maladies cardiaques, notamment les maladies coronariennes et les accidents vasculaires cérébraux (AVC).
  3. Maladies respiratoires :
    • Le tabagisme est la principale cause de maladies respiratoires chroniques telles que la bronchite chronique et l’emphysème.
  4. Cancer de la gorge et de la bouche :
    • Le tabac est un facteur de risque majeur pour les cancers de la gorge, de la bouche, de l’œsophage et du larynx.
  5. Cancer de la vessie :
    • Les fumeurs ont un risque accru de développer un cancer de la vessie par rapport aux non-fumeurs.
  6. Maladies gastro-intestinales :
    • Le tabagisme est associé à un risque plus élevé de cancer colorectal.
  7. Problèmes de fertilité :
    • Le tabagisme peut affecter la fertilité chez les hommes et les femmes.
  8. Complications pendant la grossesse :
    • Les femmes enceintes qui fument augmentent le risque de complications telles que la prématurité et le faible poids à la naissance.
  9. Maladies oculaires :
    • Le tabagisme est lié à des maladies oculaires telles que la dégénérescence maculaire liée à l’âge.
  10. Maladies buccodentaires :
    • Le tabac est un facteur de risque majeur pour les maladies des gencives et la perte de dents.
  11. Difficultés de cicatrisation :

Etant imprécise, la phrase Fumer tue ne permet pas forcément de convaincre les plus intelligents souvent un peu bornés (texte suivra). La cigarette, pour la plupart de ceux qui ont commencé, est la conséquence d’un besoin d’appartenir à un clan (une dépendance à notre instinct grégaire) suivi d’une difficulté à calmer notre nervosité compte tenu des influences multiples de notre environnement privé ou professionnel tout comme des idées reçues sociétales (qui mériteront des dizaines de pages ultérieurement).

(…)

* Les cigarettiers américains dans le viseur de la commission depuis les rapports de 1998 / Le Master Settlement Agreement de 1998 a inspiré ce film considérablement…

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