Normalité : décoordination respiratoire
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La décoordination respiratoire correspond à maintenir, après un éventuel blocage, une respiration plus ou moins profonde selon les efforts en cours mais à un rythme lent sans qu’il ne se calque donc sur le rythme des mouvements en cours. Contrairement à certaines techniques de développement respiratoire durant lesquelles il est demandé, comme sur la photo ci-dessus, d’ouvrir la cage thoracique en ouvrant les bras à l’inspiration et de faire l’inverse à l’expiration, en dehors de cet objectif et donc de cet exercice, il sera préférable d’éviter de mixer mouvement et respiration. En effet, à votre avis qu’adviendra-t-il si vous commencez à accélérer le mouvement des bras pour mimer l’envol d’un oiseau ? Dans un premier en tout cas, la respiration tenterait de suivre ce rythme empêchant de respirer dans une amplitude suffisante pour apporter l’oxygène suffisant pour cet effort ou un autre.
Apprenez donc à vous relever et vous asseoir en respirant lentement sans bloquer mais certainement jamais en inspirant pour la montée ou la descente et encore moins en respirant dans le ventre. Si vous utilisiez ce mouvement en guise d’exercice et que vous le répétiez une vingtaine de fois, il ne faudrait pas accélérer le mouvement d’inspiration et d’expiration mais en augmenter la profondeur.
La coordination respiratoire n’est valable quasiment que pour nager – sauf si on veut boire la tasse – et pour le kiai durant les arts martiaux. Comme nous sommes contre la pratique de l’haltérophilie, difficile pour nous de dire que dans cette situation également, il est logique de devoir réaliser une coordination pour un peu moins se détruire le dos et donner l’impulsion d’une intense propulsion (…).
En montant des escaliers, en marchant, en cuisinant, etc. donc dans toutes les situations courantes, il en sera de même et vous vous en porterez mieux physiquement et bien souvent psychiquement…
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