Psycho : héros et anti-héros tous HP sauf Winnie ?

Et si le second degré n’en était que le premier ?

Même si le premier titre de cette page vous dévoile déjà une partie de la réponse souhaitée, permettez-vous de vous poser la question suivante : quelles références de fiction vous parlent-elles clairement de l’Hpétitude* au premier abord ? Celui d’un petit prince caractériel qui veut qu’on lui dessine un mouton ? Celle d’une Belle intellectuelle solitaire tombant amoureuse d’un être différent à l’image d’une Bête (dont le père, pour rappel, est un savant un peu fou) ? Celle des deux Sherlock de séries télévisées aux traits autistiques capables d’analyser des données complexes, d’un Harry à une Hermione, d’un quelconque vampire ou d’un docmister Jekyll-Hyde ? Celle d’une plus récente gothique Mercredi en passant par un lunatique Willy Wonka ? Celui d’un de ses acteurs ou de leurs réalisateurs en ne négligeant pas les scénaristes et accessoiristes de talents? Pensez-vous qu’un seul de ces personnages ou de ces artistes ne soit pas cataloguable d’HP ?

Même si certains n’ont pas tous accéder à une formation permettant de comprendre leur génie dès leurs premières expressions orales -comme ce fut le cas de notre attendrissant Jean-Claude Vandamme ou Stallone- leur acharnement est l’une des preuves de leurs capacités. L’auto-dérision de l’avant-dernier et même de ce dernier durant leur fin de parcours pourrait laisser entendre que ce sont plutôt leurs frustrations de jeunesse et notamment leur taille qui les ont amenés à verbaliser tant de bizarreries (à l’aide de quelques substances licites et illicites) pour tenter d’être reconnus par leur rang 3 grâce au rang 5 (…) comme bien des artistes.

Pensez-vous qu’un seul héros de la machine Walt Disney ou de ses concurrents ne comportent pas de traits d’Hpétitude ? Pensez-vous que moins de 90% des personnages principaux de n’importe quelle série ou de n’importe quel film/livre américain, français et même d’un décalé réalisé en Belgique ne soient pas directement concernés ?

Même Gaston Lagaffe, peut-être également indigne représentant des Ehlers – Danlos, malgré la fréquence de ses gaffes, présente des traits de génies. Avez-vous remarqué qu’après de nombreuses et singulières analyses de toute situation qu’il considère comme harassante il dispose comme beaucoup de TDA futurs diagnostiqués maniaco-dépressif-bipolaires d’une énergie considérable pour travailler de manière acharnée ET attentive sur une solution complexe et combien plus éreintante (…) ?

Reconnaissons que Winnie l’ourson par contre, à l’opposé de son interprète multi-voix français Roger Carel, ne présente sans doute pas de possibilité à dépasser la sous-capacité de Bob l’éponge ou des Télétubbies.

Obélix est plus difficile à classer. Comme il est tombé dedans quand il était petit, son éventuel trauma familial, dont l’auteur ne parle pas, a sans doute quelque peu bloqué son Hpétitude. Son fidèle Idéfix, pure empathe, ne pourrait pas l’aimer autant si son maître n’était pas un tant soit peu empêché d’explorer son intelligence (…).

Les Sherlock évoqués précédemment tombent dans un excès amenant à des comportements asociaux comme le fait plus discrètement le réalisateur de 22 Miles au sujet de son personnage principal interprété par Mark Wahlberg.

Que dire de chaque personnage de Luc Besson ? Nikita et son mentor manipulateur pas vraiment pervers ? Mayol et Molinari ? et que pensez de Lucy ?

Bien entendu, il y a des films plus évocateurs de la santé mentale dont plusieurs titres ont été soulevés par le magazine Vogue mais quid de leur potentiel HP à se poser des questions existentiels constructrices ou destructrices ? Quid également de ces centaines de fictions reprenant les tueurs en série tel Hannibal Lecter mais qui sont adoptés environ une fois sur quatre mais bien HP avant d’être génophiliquement des abandonnés-associaux (…).

Chaque personnage imposant ou charismatique présentés artistiquement se veut hors de la norme comme ceux qui les décrivent et qui s’inspirent, plus souvent inconsciemment aujourd’hui, de ce qu’ils ressentent et perçoivent du monde ou de celui qu’ils imaginent (…).

Même si la compréhension des caractéristiques de la douance commence à se défaire des clichés des surdoués d’un autre temps, l’incapacité de faire une véritable métacognition sociétale semble empêcher la plupart de délier plus officiellement les langues surtout chez ceux qui pensent étudier la santé mentale en ne travaillant que les symptômes et non les résilients.

Alors que la grégarité de la meute dans les écoles pousse à s’acharner sur les différences dont celles des capacités intellectuelles, la plupart des enfants comme des adultes préfèrent dans la fiction les personnalités à haut potentiel ? Quel paradoxe ou, à l’instar des pédagogies qui poussent voire poussaient à la normativité, quel manque de métacognition professionnelle ?

Comprenne qui voudra plus que qui pourra (…) mais à suivre plus en détails prochainement avec moins de sarcasme et plus de rigueur scientifique.

(…)

* : terme inventé par monsieur Liégeois Frédéric aux environs de 2008

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