Psycho : peur et animalité

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Les peurs sont analysées depuis des décennies par différents profils professionnels. Le constat est assez unanime et correspondent généralement à ce qui suit. Définir des cases permet pour nous, de renforcer l’idée de notre prédétermination à suivre un schéma partiellement imposé par notre nature animale.

L’ampleur des peurs dépend quant à elle, de notre dominance initiale, de la confiance en soi développée ou entretenue par l’entourage (clan de rang 1 à 5) et des incidents de parcours conscients ou non. Nous ne sommes donc pas complètement déterminés mais en partie et soumis à influences. Comprendre l’ensemble des processus des peurs comme le reste des difficultés (physiques comme psychiques) permet de se défaire de cercle vicieux et de ne pas considérer un élément déclencheur comme seul responsable. Dans le cas des peurs et angoisses, cela permet d’analyser le déclencheur dans un contexte global et par extension, permet la plupart du temps d’en minimiser l’importance …même lorsqu’il s’agit d’un trauma véritable.

Les parents devront dans les mesure de leurs capacités, être à l’écoute de leurs enfants, même quand ces derniers se sentent des adultes afin qu’ils extérioriser leurs sentiments qui précèdent bien souvent la venue de peurs indélébiles. Les parents doivent également comprendre que ce qui les énervent au quotidien voire les angoisses se transmet (voir exemples de transmission) et que certaines des peurs exacerbées de l’enfant sont parfois les nôtres renforcées par leur gestion immature de l’information ou celle d’un entourage d’un rang plus éloigné et d’autant plus si l’enfant concerné dispose d’une grande capacité empathique.

Les cases ne peuvent être considérées comme des lois inébranlables. Chaque vécu plus ou moins marquant peut accroître les peurs, les maintenir plus longtemps voire persister à vie. A contrario, certaines peuvent passer sans que cela n’ait été significatif pour l’entourage de rang1.

  • 0 à 1 an : Les nourrissons craignent principalement la séparation de leur mère et peuvent être sensibles à l’obscurité et aux bruits forts.
  • 1 à 3 ans : Les tout-petits ont peur des monstres imaginaires, de l’abandon par leurs parents et d’une personnage étrangère au clan 1 et 2, comme de nouveaux environnements.
  • 4 à 6 ans : Les enfants d’âge préscolaire redoutent les cauchemars, la séparation parentale liée à l’école, et les figures d’autorité, comme les punitions. La peur de l’obscurité et par extension des monstres sous le lit ou des fantômes deviennent courantes. Les histoires avant de dormir peuvent parfois devenir une source de peurs.
  • 7 à 9 ans : Les enfants d’âge scolaire comprenant la réalité de façon plus complexe, craignent l’échec, l’exclusion sociale à l’école et l’injustice sans pour autant maîtriser les rouages de ces mécanismes bien évidemment. Les peurs peuvent tourner autour de thèmes familiaux ou situation vécues (mort, blessures ou catastrophes naturelles). C’est à cet âge que commence souvent les peurs transmises.
  • 10 à 12 ans : Les préadolescents développent des craintes liées à l’apparence physique et redoutent le rejet de leurs pairs, ce qui peut influencer leur estime de soi.
  • 12 à 16 ans : Les adolescents peuvent ressentir des peurs liées à l’échec scolaire, aux pressions académiques et aux relations sociales complexes. C’est généralement à cet âge que se développe le sentiment de fonctionner différemment de la plupart de la classe. Ce qui peut s’avérer bien réel (…)

Pour aider nos enfants à gérer ces peurs, il est essentiel d’être à l’écoute, de les rassurer et de les encourager à exprimer leurs sentiments et non de les rabaisser ou de minimiser initialement leurs peurs. Relativiser ne se fait idéalement qu’après avoir écouté sa perception et reste indispensable pour aider à surmonter toute difficulté aussi grave soit-elle (…).

  • 18 à 25 ans : Les jeunes adultes peuvent appréhendent l’avenir, y compris les choix de carrière, l’indépendance financière et les relations amoureuses.
  • 25 à 50 ans : Les adultes de cet âge peuvent éprouver des inquiétudes liées à la sécurité financière, à la parentalité, aux relations familiales et au vieillissement.
  • 50 à 99 ans : Les personnes âgées craignent plus facilement les problèmes de santé, la solitude, la perte de proches et la fin de vie.

La gestion des peurs des enfants et des adultes seront détaillées ultérieurement…

(…)

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