Pathologie : douleur et analyse

Attention à lire les consignes avant de lire toute page d’un site santé !

L’analyse dont nous parlerons ici ne sera pas uniquement biomécanique ou physique. A chaque jour suffit sa peine dit-on. A chaque jour correspond parfois un changement à sa peine.

Pourquoi certains jours le mal augmente-t-il, diminue-t-il, apparaît-il ou disparaît-il ? Le temps atmosphérique ? L’arthrose ? Le stress ? Ces explications sont données très et trop souvent par les patients comme une part du corps médical.

La plupart des pathologies mécaniques sont le fruit d’éléments agissant rarement seuls. L’objectif est de chercher les moindres éléments -qui paraîtront insignifiants parfois- intervenant sur la partie souffrante (et son entourage par débordement) afin d’éviter l’accumulation.

Excepté accident (et encore), la plupart des structures qui lâchent ne le font que par addition de charges. Un dos bloqué un jour est souvent le résultat d’un jour (ou semaine) précédent qui a été fatiguant, éprouvant physiquement ou mentalement. Le dernier mouvement est à mettre en cause comme une goutte qui fait déborder le vase…

Il faut chercher ce qui a précédé l’apparition du mal afin que nous trouvions l’ensemble des causes qui sont nôtres. Il faut comprendre quelle est notre fragilité ou la source de celle-ci.

Dans la plupart des cas, chez un patient, il y aura quelques facteurs dominants ayant créé le mal. Ceux-ci pour une même plainte, ne seront pas pour autant les mêmes pour un autre patient ou en tous cas certainement pas dans des mêmes proportions. Il ne faudra  pas pour autant négliger ces autres éléments. S’ils n’étaient pas présents, la somme des premiers facteurs ne porterait peut-être pas à conséquence.

Si quelqu’un souffre de la nuque, pour l’un, la cause initiale majeure sera le stress à mettons 70%, 20% de malpositions et 10% de facteurs divers combinés alors que pour un autre, la cause sera à 60% de malpositions, 30% de facteurs combinés et 10% de stress.

Ne croyez jamais la personne qui vous affirme que ce qu’il définit lui même comme seule cause est valable à 100% et ce, même après un choc physique ou émotionnel.

Il en est de même dans de nombreux traitements ou régime (car nous ne sommes pas nés égaux physiquement).

Chaque élément interfère sur un autre. Il faudra donc toujours chercher à agir sur chacun de ces éléments en s’attardant AU DEPART sur la cause dite majeure mais surtout en apprenant à se (re)situer dans une normalité de mouvements. Ce qui nous évitera d’accumuler des torts menant à ce que le vase ne déborde encore ou pire qu’il se casse comme la cruche…

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