Pathologie : douleur – antécédents et généralités
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Avant et pendant
La plupart des patients et des thérapeutes analytiques parlent uniquement d’antécédents relatifs à la zone touchée par le mal en cours. Cette conception ne tient pas compte des facteurs d’influence du passé sur cette zone ni des possibilités qu’un élément extérieur ou plus ancienne influence quelque peu l’apparition du mal, voire puisse en être la cause réelle.
Ainsi, décrire son passé (ses antécédents) et le contexte général de notre vie en quelques lignes peut apporter des informations complémentaires.
Le passé
Au niveau des maux mécaniques, le passé peut remonter à de nombreuses années. Les données à retirer de nos souvenirs sont globalement :
- les maux similaires ( pour plus de détails cfr. règles suivantes )
- les chutes et gros accidents orthopédiques ayant entraîné des douleurs minimes durant un temps prolongé ou de plus fortes durant un temps souvent plus court.
- les difficultés à la marche durant la croissance et/ou après un choc
- les opérations
- …
Contexte général
Il est important de définir notre rythme de vie, notre profession et le type de travail exécuté le plus régulièrement, nos habitudes quotidiennes, etc. Ces informations permettent de situer le patient dans son cadre de vie et ainsi de déterminer l’influence de l’environnement sur le sujet.
Un ouvrier travaillant avec un outil à percussion n’est pas comparable au maçon.
Un employé démarcheur ne travaille pas de la même manière qu’un comptable. Les conséquences corporelles en seront différentes.
Celui qui après le travail fait du modélisme, joue sur des jeux vidéo, ou fait du jardinage n’accumulera pas les mêmes sources de fatigue le menant à souffrir.
Passé Tropical
Toujours préciser si nous avons séjourné dans des pays tropicaux durant l’année mais aussi stipuler les maladies d’origine tropicales dont nous avons soufferts durant toute notre vie (demander à son entourage si nous ne nous en souvenons pas). Il n’est pas rare de voir des gens contracter une maladie tropicale dont les symptômes initiaux sont semblables à une maladie bénigne occidentale, qui s’avère être grave voire mortelle.
Il arrive également que des patients souffrent d’une rechute d’une maladie tropicale (ex : paludisme) quelques années après la première souffrance. Les médecins ne connaissant pas le passé du patient n’envisage que rarement la présence d’une germe aussi peu fréquent dans notre monde occidental voire inconnu. Les conséquences peuvent être dramatiques… et ce n’est pas au médecin qu’il faut en vouloir dans ce cas-là.