Corps : doigts

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Normalité

La main et les doigts constituent l’organe de préhension par excellence.

Cette préhension est possible par la flexion des doigts comme tout primate mais aussi par la distinction du pouce humain. Ce dernier contrairement à celui de la plupart des primates, s’est opposé aux quatre autres doigts afin de permettre une meilleure manipulation des objets.

Pour rappel, les autres doigts sont dans l’ordre, après le pouce, l’index, le majeur, l’annulaire et l’auriculaire (le petit doigt).

La main droite se distingue de la main gauche ou inversément enfonction que nous soyons gauché ou droitié. Cette différence appelée doit être limitée à la main. Ecrire ou utiliser une souris se fait en limitant cette tendance à utiliser tout le côté dominant au lieu d’utiliser simplement la force des doigts accompagnée d’une partie du bras.

Structure musculo-articulaire :

Les doigts sont constitués de petits os longilignes appelées phalanges. Le pouce en comprend deux ; les autres doigts, trois.

Entre chaque phalange, se crée une articulation.

Comme toute articulation, à l’avant, à l’arrière et sur les côtés se trouvent des ligaments destinés à protéger les mouvements de l’articulation.

La dernière phalange se prolonge d’un métacarpien situé dans la paume de la main et constitue avec lui, une articulation métacarpo-phalangienne.

Mouvements :

Hormis le mouvement de flexion des doigts et d’opposition du pouce, un mouvement important est l’écartement des doigts réalisés par les interosseux. Comme toute structure musculo-articulaire, la manière de la préserver est d’apprendre à économiser son Energie.

Pathologies

Les pathologies les plus courantes au niveau des doigts dans le cadre de la santé mécanique sont :

  • Arthrose des doigts et Arthrose du pouce par hyperextension : Usure normale ou précoce ?
  • Canal Carpien : douleur, picottement et endormissement de doigts
  • Dupuytren : Raccourcissement des fléchisseurs.
  • Hyperlaxité
  • Rhumatisme

Concernant les maladies articulaires, il est indispensable de prêter attention à ne pas forcer les structures dans les périodes de crise et de reporter éventuellement de quelques heures à quelques jours ce qui est possible de reporter au niveau des charges à prendre en main.

L’utilisation de pinces de type « Brabantia » et autres pour ouvrir un pot de confiture ou ce genre de choses est une aide non négligeable.

Concernant la plupart des pathologies, y compris la plupart du temps, ce qui manque dans ses habitudes comme en rééducation, c’est l’assistance de l’extension (de l’ouverture de la main). Il est trop souvent conseillé de jouer avec une balle dans la main. Ce type d’exercice renforce et stimule les fléchisseurs, et en rien les extenseurs. C’est la raison pour laquelle, dans des cas de paralysie notamment, les progrès se feront éventuellement mais avec une rétraction des fléchisseurs puisqu’il n’y aura pas eu le travail d’extension.

Il est très important d’essayer d’ouvrir la main comme décrit précédemment en englobant l’ouverture idéale du pouce. Le travail avec cette balle ne se fera qu’avec des balles de taille plus petite qu’une balle de tennis, type squash par exemple. L’écrasement de cette balle sera à éviter si une paralysie réelle des extenseurs était présente.

Lors de l’extension, il est relativement intéressant, voire important, de redresser idéalement le poignet.

Les doigts comme l’ensemble de notre corps ont besoin d’eau. Buvons dès lors en suffisance.

Les articulations des doigts permettent la flexion

La structure articulaire des phalanges l’une sur l’autre, permet la fermeture des doigts dénommée flexion (palmaire) suivie alors d’une extension (dorsale) de ceux-ci. Cette extension complète est la main tendue sans que les deux dépassent l’amplitude de 180 degrés au niveau des articulations.

Au delà de cette amplitude, les structures n’étant pas faites pour cela, s’useront précocement. On parlera d’arthrose précoce des doigts. Il faut donc respecter l’amplitude idéale d’extension sans chercher à dépasser trop régulièrement et encore moins en charge puisque la charge, la répétition et une amplitude exagérée donneront ensemble la plupart des maux de type articulaire des doigts.

L’articulation du pouce permet la flexion et l’opposition

Les articulations phalangiennes du pouce sont similaires à celles des doigts, c’est-à-dire qu’elles seront capables de réaliser une extension complète jusqu’à obtenir un doigt étendu mais surtout une ouverture complète de la main grâce au travail de synergie avec les extenseurs des autres doigts.

Le pouce réalise également la flexion qui, disposant d’une structure musculaire plus complexe que celle des autres doigts, peut se diriger dans plusieurs plans, notamment vers le bout ou la base des autres doigts.

Plus souvent que dans les cas des doigts, l’articulation entre la dernière phalange et le méta (articulation métacarpo-phalangienne) va pour une raison congénitale ligamentaire, aller au-delà de cette normale. Dès lors, le pouce dans la vie quotidienne se positionne au-delà de l’articulation. Ce qui entraîne et augmente cette élasticité « familiale ».

De par cette malposition, progressivement, l’articulation s’use précocement donnant cette arthrose du pouce.

Normalité

Pathologies

arthrose par hyper-extension

Le pouce comme les autres doigts peuvent être touchés par une hyperlaxité.

Les articulations des doigts étant recrutées quasiment en permanence durant n’importe quelle activité, si le geste ne respecte pas la norme, elles se dévient de la trajectoire normale correcte et limitée des mouvements.

Etant dans une position non morphologique, non articualire, les os s’usent plus ou moins rapidement delà la dénomination arthrose.

Dans le cas du pouce, le premier geste qui mène à l’arthrose est celui de pouvoir comme sur la photo ci-contre, redresser les deux phalanges sans le méta. Ce qui crée au sein de l’articulation métacarpo-phalangienne une hyper-extension néfaste à long terme.

Chercher à ouvrir la main régulièrement, paume largement ouverte est donc la première chose à faire pour éviter l’arthrose ou pour soulager celle débutante.

Le second geste néfaste comme le montre l’animation dite « négative » ci-dessous, est de prendre avec le pouce de petits objets ou de presser avec ce doigt en fléchissant l’articulation métacarpo-phalangienne mais en maintenant l’articulation entre les deux phalanges en extension.