Psycho : mots ou dialectes professionnels
Attention à lire les consignes avant de lire toute page d’un site santé !
Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément
Nicolas Boileau (Boileau-Despréaux) – L’art poétique -1674
Des termes précis, qu’ils soient professionnels ou non, devraient éviter certaines mauvaises interprétations notamment par des personnes lisant des textes un peu trop rapidement ou par celles mal intentionnées comme le sont les juges du net. Ils permettent d’éviter les confusions. Des confusions peuvent entraîner des conséquences graves dans certaines situations, notamment en santé, il est donc important de ne pas dénigrer totalement l’usage des termes spécifiques. Seulement, il est possible de constater régulièremengt que cela permet à certains de rassurer leur besoin grégaire. Certaines personnes, consciemment mais souvent inconsciemment seront en effet fières d’appartenir à une ou plusieurs castes qui connaissent leur dialecte, signe de reconnaissance à la profession ou à un groupe officiellement distinct des autres voire considéré comme plus efficient (ou intelligent). La fierté sera généralement proportionnelle au besoin de reconnaissance accru par la difficulté de s’intégrer dans le rang 3 voire par le rejet de celui-ci durant l’adolescence.
L’usage de termes spécifiques (pas forcément de manière excessive) sont réguliers dans le droit, en philosophie, en santé physique et en santé mentale mais également dans de nombreuses professions. C’est dans les premières professions citées que nous pouvons considérer qu’il y a le plus d’excès car elles bénéficient encore aujourd’hui d’une forme de pouvoir sur des tiers. Nous relevons notamment dans la page lombalgie et suffixes que certains termes médicaux permettent parfois d’impressionner le patient plus qu’ils ne sont utiles lors d’un dialogue professionnel s’ils ne sont pas bien utilisés. Les dérives les plus importantes sans doute sont celles rencontrées en psychanalyse dont la rhétorique est savemment travaillée pour noyer le poisson sans pour autant permettre de vérifier de manière académique la plupart des théories avancées.
Il n’est pas rare par exemple de voir des juges ou avocats n’écouter que leurs pairs même quand celui qui sera condamné était largement en droit, de voir le corps médical ne considérer que la parole de ceux pouvant éprouver les termes utilisés. En politique, dérivant la plupart du temps du droit, la pratique est bien souvent similaire.
Si nous relevons ce fait, c’est essentiellement pour comprendre les mécanismes d’appartenance et ne plus se laisser impressionner par quelques termes savants surtout s’il s’avère qu’après avoir défendu un point de vue, votre interlocuteur augmente le nombre de termes rassurant sa pensée. Dans de nombreux cas, si la personne augmente le nombre de termes pompeux, c’est pour tenter de retrouver sa zone de confort même si elle s’avère quelque peu bancale (cacher son échec ou ses complexes) voire pour tenter une nouvelle approche de manipulation toxique ou perverse en vous rabaissant.
L’engagement prolongé dans une formation ou une situation empêche bien souvent une personne de se défaire de ses croyances et donc lorsqu’elle est mal prise, elle s’abritera derrière les termes qu’elle aura mis du temps à assimiler…
à suivre ultérieurement
Une juge qui n’entre pas du tout dans le descriptif de certaines pratiques professionnelles décrites ci-dessus, s’appelle Anne Gruwez, bien connue en Belgique :
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