Exemple : mal-être de la promotion professionnelle
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Madame X, chute un matin dans les escaliers de son immeuble en partant au travail. Elle se casse la malléole externe d’une cheville. Après 4 ou 6 semaines comme la plupart des fractures, son plâtre est retiré. Le traitement kiné avait commencé deux semaines auparavant. Durant la conversation avec le thérapeute, elle
lui expliquait qu’elle n’avait pas encore trouvé le temps de faire des rencontres en dehors du travail et qu’étant donné son poste, les relations professionnelles n’étaient pas forcément favorables.
Cette dame allemande travaillait depuis plusieurs mois en Belgique suite à un changement de poste dans une entreprise internationale. Elle travaillait jusqu’alors en Italie. Ce changement
d’affectation lui avait permis d’accroître son salaire, d’avoir plus de responsabilités, etc. mais également d’augmenter la charge de travail au quotidien.
La patiente était célibataire et sans enfant. Dans le cadre traditionnel, elle n’envisageait d’ailleurs plus d’en avoir. Dès lors, lors d’une des nombreuses discussions, le thérapeute releva avec un peu de ménagement que finalement, elle n’était en fin de compte pas heureuse. Elle gagnait plus d’argent d’accord mais elle n’avait plus les amis et les activités qu’elle appréciait. Elle n’avait plus de temps à consacrer qu’à son travail. Elle n’avait sans doute même plus le temps de dépenser mais à quoi bon amasser s’il n’y a personne à qui transmettre son patrimoine.
Après ce petit électrochoc, il fallut à la patiente trois semaines non pas de réflexion mais trois semaines pour repartir dans son pays d’adoption vérifier si l’amitié qui lui servait de famille lui
ouvrait encore les bras. Quelques semaines plus tard après s’être arrangée avec
la direction de l’entreprise qui ne voyait perdre ce bon élément, elle déménagea pour de bon et plus que vraisemblablement pour le restant de ses jours…
(…)