Exemple : métastase enkysté…

Attention à lire les consignes avant de lire toute page d’un site santé !

Toute ressemblance avec des personnes ayant existé n’est pas fortuite mais ne doit pas être interprétée, à l’instar d’une chanson qu’on a envie d’imaginer écrite pour soi.

Décès reporté …par la volonté

Madame X, mère de trois enfants adoptés, marié à un professeur romaniste, était atteinte d’un mélanome malin (cancer de la peau) lorsque son dernier avait environ 5 ans. A cette époque, fin des années 70, la plupart des patients ne pouvait espérer survivre à cette maladie. Ce ne fut le cas. Elle se voulait forte dans un corps qui ne le laissait pas apparaître. Elle avait toujours été assez mince voire frêle du haut de son mètre septante. Elle avait le teint pâle comme toute véritable blonde. De cette fragile structure, pourtant elle ne garda de cette période qu’une trace indélébile à l’épaule : une cicatrice circulaire d’une dizaine de centimètres. Elle fut ensuite un peu plus prudente sans doute quant au risque du soleil mais sans qu’elle ne développe d’appréhension pour elle ou ses enfants. Sans qu’aucun ne le sache, l’imagerie médicale n’ayant pas encore atteint le développement actuel, une métastase s’était pourtant placée près du cervelet (organe, siège de la coordination). Il se trouva cerné par un système de défense difficilement explicable qui créa une gaine naturelle qui l’empêcha d’évoluer et de faire des « petits » (essaimage). Il s’était enkysté non pas pour quelques jours, semaines ou mois mais pour plus de quinze ans. 

Cette maman, mère au foyer, quelques années après cette sombre période, développa un autre cancer, celui du colon. Celui-ci ne comportait aucune ressemblance « épithéliale », aucune cellule de peau permettant d’envisager une éventuelle métastase. En effet, s’il n’y a pas de ressemblance avec des cellules locales, ce cancer sera défini comme métastase et non comme « cancer primitif ». Elle fut donc opérée pour ce cancer primitif sans aucune véritable conséquence physique ou morale apparente par la suite à part quelques petits troubles intestinaux. 

Durant toute sa vie de mère, ses enfants présentèrent, comme dans presque toutes les familles, certaines difficultés et parfois de plus grands tracas. Elle fit tout ce qui était en son pouvoir pour maintenir la paix entre les différentes turbulences et prit avec son mari beaucoup d’énergie pour s’occuper dignement de ces enfants choisis. Ceux-ci finirent tous en fin de compte leurs études plus ou moins facilement l’un après l’autre. Ces parents avaient décidé d’encadrer et d’aimer. Ils le faisaient avec un bel équilibre entre douceur, écoute et fermeté. Ils étaient de bons parents et il leur fallait tenir pour la tâche pour laquelle ils s’étaient engagés et tout au moins, jusqu’à ce que le dernier puisse s’envoler de ses propres ailes. Les deux premiers enfants étaient déjà mariés et avaient donné deux premiers petits-enfants. Durant le dernier quadrimestre des études du dernier enfant, cette mère et grand-mère s’est sentie affaiblie. Son cancer s’était libéré du kyste. Les symptômes cérébelleux se firent sentir assez vite au point d’en mourir six mois plus tard. Son mari, amoureux malgré le temps passé, ne se releva pas de sa peine. Fumeur depuis l’adolescence, un cancer du poumon qui s’était caché par un mal de dos récidivant, l’emporta tout aussi rapidement que sa femme ne lui fut enlevée. Le cancer était l’un des plus rapides des cancers pulmonaires et trop mal placé que pour être opéré. 

Ces amoureux se suivirent à un peu plus de six mois d’intervalle environ. Il avait respectivement 54 et 61 ans. 

Le pouvoir du mental est énorme et personne ne peut encore affirmer en comprendre les limites. Dans certains cas, la force mentale peut être destructrice

Revenir au chapitre Corps psychique ou Exemples