Corps : épaule élévations
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Elévation
L’élévation latérale comme antérieure doit se faire avec ni trop ni trop peu d’énergie dans chacune des structures. L’articulation est sans doute la plus complexe de notre corps et doit de ce fait, être judicieusement mobilisée.
L’élévation antérieure se fait en maintenant l’épaule basse (mais pas abaissée) jusqu’à ce que le bras s’élève à 80-90°. Ensuite, l’épaule se soulève naturellement sans qu’elle soit aidée dans ce sens.
L’élévation latérale se fait en sachant laisser l’épaule se tourner légèrement vers l’extérieur lorsque le bras arrive à 80-90° et en même temps qu’il se porte de quelques degrés vers l’avant.
Une personne vraiment souple au niveau de l’épaule ne le sent pas. Ce qui n’empêche que cette petite combinaison est indispensable. L’amplitude durant laquelle se fait cette combinaison s’appelle la voie de passage de l’épaule.
Pour l’élévation latérale, observez la rotation progressive de la main à l’aller.
N’utiliser qu’un seul bras à la fois comme il est possible de le voir sur l’animation ci-contre lors de la fin du mouvement d’élévation latérale, entraîne comme toute charge placée asymétriquement, une déviation de la colonne.
Maintenir une symétrie est la meilleure des attitudes à respecter.
En levant l’épaule trop tôt, l’amplitude est limitée pour la simple et bonne raison que en faisant travailler les élévateurs d’épaule ou en ne faisant pas travailler les abaisseurs d’épaules, l’articulation dispose de moins d’espace entre les structures articulaires.
Ainsi, lors d’une quelconque remontée, l’articulation se bloque plus rapidement. Dans sa course limitée, l’articulation pince le long biceps qui peut progressivement s’irriter voire s’enflammer. On parle de tendinite du long biceps.
Pour l’élévation latérale pour une épaule légèrement raide, si le bras est tiré légèrement vers l’arrière ou dans l’axe des deux épaules, si l’on ne permet pas la combinaison de rotation externe et d’antépulsion avant légère du bras, celui-ci ne peut dépasser l’horizontal.