Recherche scientifique
Nous avons constaté que certaines conclusions d’études en santé physique et surtout en santé psychique pouvaient, sous un autre angle de vue, parfois être interprétées différemment selon la subjectivité des lecteurs. Dans d’autres cas, le nombre de paramètres relevés dans certains articles scientifiques semble également minime. L’échantillonnage comparatif peut parfois s’avérer insuffisant ou tronqué. Les conclusions sont dès lors parfois difficilement
« reproductibles » et donc ne peuvent pas être considérées comme véritablement scientifiques.
Une étude américaine soutenait en 2015 que près des deux tiers des études en santé mentale seraient dans cette situation (sources diverses, dont Science et Avenir). Nous arrivons à peu près à cette même conclusion sur nos seules lectures durant les dernières années écoulées.
S’il est possible d’arriver à de tels chiffres, c’est d’une part sans doute par la subjectivité des intervenants, la non-pluridisciplinarité des équipes mais également par le choix des protocoles expérimentaux (p. ex. nombre de paramètres peu précis qui ne peuvent se vérifier l’un l’autre s’ils ne sont pas assez nombreux pour faire de véritables croisements – choix des échantillons de référence comme Freud le fit bien trop souvent -etc.). C’est également -malheureusement bien souvent- parce que les études réalisées dans pas mal de secteurs, suivent un principe de subvention annuelle. Ce mécanisme entraîne l’octroi d’une bourse si des publications ont été réalisées dans les délais de l’année précédente et donc pousse parfois certains chercheurs à établir des conclusions hâtives pour « avoir droit » à la subvention suivante. Ce manque de reproductibilité est également lié à la distinction à faire entre les personnes qui cherchent à prouver ce qu’on a envie de prouver et le fait de trouver l’ensemble des éléments qui interfèrent dans une situation de données tout comme un bon enquêteur ne viendra pas avec ses préjugés comme un piètre juge du net (…).
De ce fait, nous intervenons sur le net mais également à d’autres niveaux pour limiter l’impact de telles références sur le travail des spécialistes du secteur médical et en santé mentale surtout. Une conclusion contenant des verbes au conditionnel ou précisant certains points permettent d’éviter toute ambiguïté sur l’affirmation d’une conclusion voire sur la prétention de son auteur comme le fait adroitement l’auteur de l’étude révélant que Vlad (…) perdait probablement des larmes de sang.
Nous réalisons également nos propres recherches afin de favoriser d’autres points de vue dans différentes sous-secteurs. Les prochaines concernent le monde de l’adoption ainsi que celui que monsieur Liégeois appelle l’H-Pétitude.
Nous ne pouvons en dire plus pour l’instant afin de ne pas influencer toute personne participant à ces différentes études plus que ce nous le faisons par ces quelques lignes. Nous souhaiterions que cette recherche soit la plus scientifique possible mais les conclusions comprendront certainement du conditionnel dans certaines phrases et/ou des termes savamment choisis pour éviter toute interprétation possible (…).